Thierry Henry a déjà été clair sur le fait qu'être diplômé de Clairefontaine ne garantit pas une carrière de footballeur exceptionnelle, mais cela suggère une promesse intense.
L'académie française installe une concurrence féroce entre tous ses diplômés, dès qu'ils tentent de rejoindre ses rangs désormais historiques. L'école se targue d'un système d'essais épuisant qui, au fil des semaines, réduit la récolte des 1000 meilleurs jeunes enfants de France jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 23 enfants. Ces 23 seront acceptés à l’école et de là recevront une éducation sportive unique.
Bien qu'il ait quitté l'école comme l'un des futurs les plus brillants du football français, Henry suggère que cette expérience n'était rien comparée à la tutelle de son manager Arsène Wenger. L'entraîneur français a recruté Henry de l'académie dans son équipe de l'AS Monaco et l'a ensuite démissionné pour Arsenal. Un mariage avec le club londonien a laissé Henry divinisé ; une légende vivante pour le club avec une statue construite à l'extérieur du stade pour immortaliser ses exploits en rouge et blanc.
« Il m'a fait voir le jeu différemment, penser différemment » – Thierry Henry
Parler à Le ParisienHenry désigne ces tutelles comme les meilleures qu’il ait reçues »Il m'a appris le football et la vie. Il m’a fait voir le jeu différemment, penser différemment. » Il continue, « Grâce à lui, au lieu de faire ce que je voulais, j'ai commencé à adapter mon jeu aux spécificités de mes partenaires. Et je l’ai gardé avec moi, partout où j’allais par la suite. Après Arsène, je me considérais comme un footballeur qui marquait des buts, pas comme un buteur. Il y a une grosse nuance.»