La Cour suprême de Monaco à régner sur la légalité du licenciement de Claude Palmier

Le différend juridique entourant le licenciement de Claude Palmero, ancien administrateur de la propriété de la Couronne, devrait atteindre un stade critique alors que la Cour suprême de Monaco se prépare à rendre sa décision le 7 février…

Palmero, qui a été retiré de son poste en juin 2023 après plus de deux décennies de service, remet en question la légalité de son licenciement, faisant valoir qu’elle était injustifiée et a causé de graves préjudices personnels et professionnels.

Son équipe juridique a demandé une compensation d’au moins 1 million d’euros, citant des dommages moraux et physiques. However, the Prince’s lawyers, Mes Thomas Giaccardi and Cyril Bonan, have strongly contested the Supreme Court’s jurisdiction, asserting that the decision to dismiss Palmero falls within the Sovereign Prince’s exclusive prerogative and constitutes an act of government, making it non-reviewable by judicial authorities , selon Monaco Matin.

Ce n’est pas la première fois que la Cour suprême s’adresse à l’affaire. En septembre 2024, il s’est déclaré incompétent à régner sur la demande de réintégration d’urgence de Palmero, déclarant que tout cas où le prince souverain est le défendeur doit être rejeté. La dernière audience, tenue vendredi dernier, s’est concentrée sur la contestation judiciaire plus large du licenciement lui-même. La défense de Palmero a demandé un report de l’audience, qui a été refusée, ajoutant une controverse supplémentaire à la procédure.

Si la décision va à l’encontre de lui, l’équipe juridique de Palmero a signalé son intention de dégénérer l’affaire à la Cour européenne des droits de l’homme, arguant que le cadre constitutionnel de Monaco manque de recours juridique suffisant pour remettre en question les décisions gouvernementales. L’issue de cette affaire pourrait avoir des implications importantes pour la gouvernance et la responsabilité juridique dans la Principalité.

Image en vedette capturée de France.tv: Claude Palmero