Le directeur de l’équipe Ferrari, Fred Vasseur, a évoqué les récents problèmes de performance de Charles Leclerc, en exhortant à ne pas tirer de « conclusions générales » sur la forme du pilote. Cette déclaration intervient après la série de résultats décevants de Leclerc suite à sa victoire au Grand Prix de Monaco en mai.
La victoire de Leclerc à Monaco a été un triomphe émotionnel important, mais depuis, il n’a réussi qu’à terminer cinquième en Espagne. Il n’a pas réussi à marquer de points lors des quatre courses suivantes, avec des abandons au Canada et des arrivées hors des points en Autriche et en Grande-Bretagne.
Vasseur a souligné l’importance d’éviter de porter des jugements trop généraux sur la base de ces performances récentes. Ferrari et Leclerc auraient eu de longues discussions pour analyser et résoudre les défis auxquels ils ont été confrontés depuis le Grand Prix de Monaco.
« Tout d’abord, nous devons éviter de tirer une conclusion générale sur ce qui s’est passé – nous devons avoir un regard approfondi sur tout », a déclaré Vasseur aux membres de la presse sur le circuit de Silverstone, ajoutant : « Je pense que la voiture n’était pas facile à piloter lors des deux dernières courses, et c’était beaucoup demander aux pilotes, principalement pour (samedi), que Charles ait le nouveau package vendredi, il doit sauter dans la voiture et faire les EL3 sous la pluie et il a dû aller en qualifications avec une voiture qu’il n’avait jamais pilotée auparavant.
« Et il était en très bonne forme jusqu’au virage 13, et sinon, nous en avons parlé ensemble hier, mais il était plus rapide que Russell jusqu’au virage 13 (en Q2).
« Mais c’est sûr, je pense que nous sommes vraiment à la limite de la voiture, et la voiture n’était pas facile à piloter dans ces conditions, mais nous faisons plus d’erreurs.
« Et c’est vrai que dès que vous avez une sorte de mauvaise dynamique, appelons ça comme ça, vous avez le sentiment que vous devez compenser – et c’est une erreur de l’équipe, des pilotes, de tout le monde – parce que vous ne pouvez pas compenser.
« En gros, il faut être à la limite. Cela signifie que si quelque chose va un peu moins bien, vous ne pouvez pas faire plus que ce que vous faisiez avant et je pense que c’est en partie la raison pour laquelle la décision d’aujourd’hui sur la stratégie est que, parti 11e, il a pris un très bon départ mais il est revenu derrière Stroll, il a perdu 10 secondes derrière Stroll et à un moment donné, quand vous êtes à 15 secondes de Carlos ou Verstappen, vous savez que si vous ne faites pas quelque chose de méga, vous ne reviendrez pas et c’est probablement une partie du problème. »
« Mais j’ai eu une longue discussion avec Charles, nous étions d’accord là-dessus, et nous reviendrons sur les raisons », a conclu le patron de Ferrari.
