Alors que la Principauté reste confrontée au problème de la congestion routière, notamment en période de pointe, le sujet de la navette maritime a été une nouvelle fois évoqué lors du débat budgétaire au Conseil National.
Il semble que le projet ait désormais été mis en veilleuse, car la technologie « verte » nécessaire à un service de ferry respectueux de l’environnement entre Nice et Monaco n’est pas assez avancée.
La ministre de l’Equipement, de l’Urbanisme et de l’Environnement, Céline Caron-Dagioni, a déclaré aux membres du Conseil national qu’il n’y avait pas eu de nouvel appel d’offres auprès des futurs opérateurs de la navette, la Métropole Nice Côte d’Azur souhaitant désormais un service à l’hydrogène. Cependant, la technologie n’est pas suffisamment avancée pour la rendre viable. Elle a promis aux députés que le gouvernement resterait en contact régulier avec la juridiction voisine.
Lorsqu’un député a suggéré que Monaco pourrait faire cavalier seul sur le projet, le ministre a affirmé que cela ne serait pas possible car il faudrait un accord transfrontalier pour mettre en place le service.
Le débat a été effectivement clos lorsque Mme Caron-Dagioni a déclaré : « L’un des critères de l’appel d’offres est de proposer des transports plus neutres, en tout cas respectueux de l’environnement. En effet, les navettes à hydrogène commencent à s’industrialiser mais elles sont encore émergentes. En parallèle, nous ne renonçons pas aux navettes électriques. Pour l’instant, aucune solution n’a émergé. »