Des études mondiales ont montré que la vaccination des jeunes enfants peut prévenir plus de 90 % des cancers associés à l’âge adulte, faisant de la vaccination contre le VPH une mesure de santé publique cruciale…
Le Ministre de la Santé de Monaco, Christophe Robino, est déterminé à accroître la vaccination des adolescents contre le virus du papillome humain (VPH), avec pour objectif de vacciner 80 % des garçons et des filles âgés de 11 à 14 ans. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large de prévention à l’avenir. les cancers liés au virus, qui peuvent conduire au cancer du col de l’utérus chez la femme et à d’autres formes de cancer chez l’homme, notamment ceux affectant la région ORL, la peau et le tube digestif.
L’objectif ultime, selon Robino, est d’éliminer certains types de cancer à Monaco d’ici vingt ans, offrant ainsi aux générations futures un environnement plus sûr et plus sain.
La Principauté a lancé l’année dernière sa première campagne de vaccination en milieu scolaire, atteignant un taux de participation de 30 à 40 %. Bien que cela ait été considéré comme un début positif, Robino souligne la nécessité d’une éducation et d’une sensibilisation accrues pour encourager davantage de parents à faire vacciner leurs enfants. « Il ne s’agit pas de forcer les gens », explique-t-il, « mais de s’assurer qu’ils comprennent que le VPH est une infection chronique qui peut rester latente pendant des décennies avant de conduire au cancer. »
La nouvelle campagne, qui débutera prochainement, propose des vaccinations gratuites pour les adolescents, avec la possibilité de rattraper leur retard jusqu’à l’âge de 19 ans. Le ministre de la Santé tient à souligner l’amélioration de la sécurité et de l’efficacité des vaccins modernes, désormais hautement purifiés et rigoureusement testés. testé. « La vaccination n’est pas sans risque, aucun traitement ne l’est. Mais cela reste le meilleur outil dont nous disposons pour prévenir certains cancers », affirme le Dr Robino.