Un chef SBM a reçu une condamnation réduite après avoir agressé physiquement son partenaire ukrainien en présence de ses enfants…
L’incident, qui a eu lieu le 23 janvier dans un bâtiment sur le boulevard de Belgique, a souligné la gravité de la violence domestique et la difficulté de punir de tels crimes.
Au tribunal de l’audition immédiate de la comparution, le juge président, Florestan Bellinzona, a rendu compte des remarques scandaleuses faites par le défendeur, notamment:
«Tu m’appartiens. Je peux faire ce que j’aime avec toi. Je peux même prendre ta vie! «
Ces mots, marqués par un désir de dominer, étaient perçus comme une démonstration explicite du pouvoir.
L’argument d’un couple « ordinaire » alimenté par l’alcool a dégénéré en une assaut brutal: des coups au visage, une étranglement, une lutte contre le sol et des cris terrifiants ont marqué la scène, provoquant l’intervention rapide des voisins qui ont alerté la publication de Sûreté.
Une relation toxique
Le chef a essayé de justifier ses actions en se référant à une relation «toxique» qui se détériorait depuis plusieurs mois. Selon ses déclarations, la difficulté de ‘prouver son amour’ Au quotidien avait créé des tensions insupportables, ce qui l’a incité à agir violemment à mettre fin aux arguments incessants.
Il a minimisé ses actions en les décrivant comme un ‘Perte de tempérament’et a dit que, malgré la gravité des événements, il n’avait pas étranglé son partenaire afin d’éviter des dommages irréversibles.
La réaction du pouvoir judiciaire et des victimes
La violence utilisée, qui était d’autant plus révoltante en présence d’enfants, a indigné la cour. Valéririe Campora, directrice d’Avip (assistance aux victimes d’infractions pénales), qui a comparu aux côtés de la victime, a exprimé l’espoir que l’accusé recevrait un véritable réveil pour changer ses voies une fois pour toutes.
Pour sa part, Emmanuelle Carniello, représentant le bureau du procureur, a condamné l’infraction, insistant sur le fait que personne ne devrait avoir le droit de traiter une autre personne comme une possession.
Alors que l’accusation a recommandé une peine de douze mois, avec probation et obligation de recevoir un traitement pendant trois ans, la défense a souligné la sincérité et les remords du défendeur, ainsi que le contexte difficile de la relation.
Le verdict
À la fin des délibérations, le tribunal a décidé de condamner le chef à neuf mois de probation, étant donné que le risque de récidive était faible.
Cette décision, bien que critiquée par certains pour sa clémence, reflète la complexité des affaires de violence domestique, où les sanctions pénales sont mitigées en considération des circonstances personnelles.
Ce verdict a rouvert le débat sur l’efficacité des mesures juridiques dans le traitement de la violence domestique et la nécessité d’un suivi thérapeutique approprié pour empêcher les futures infractions. Le débat reste ouvert quant à la peine équitable pour les actes violents, en particulier lorsqu’ils se produisent en présence d’enfants, aggravant ainsi la gravité des actes aux yeux de la société.
Photo d’illustration: @Pexels