Le lundi 3 février à 18h30, la Fondation Prince Pierre de Monaco invite le public à une réunion avec le chorégraphe et danseur Sidi Larbi Cherkaoui au thÉâtre des variété.s. L’interview sera menée par la journaliste Rosita Boisseau et promet de vous plonger dans le monde artistique d’un créateur qui explore constamment…
Né d’un père marocain et d’une mère flamande, Sidi Larbi Cherkaoui a développé une approche unique de la danse, nourrie par la diversité culturelle et la quête de l’identité. Son travail remet en question les intersections entre les espaces physiques et géographiques et la façon dont ils façonnent l’art et la culture.
Avec son travail Vlaemsch (à la maison), Cherkaoui explore ses racines flamandes. Il met en scène une troupe de danseurs internationaux et les plonge dans la culture flamande que l’artiste connaît si bien. L’objectif? Pour faire la différence entre le partage culturel et l’appropriation culturelle. Grâce à ce travail, l’artiste ne souhaite pas imposer sa vision des traditions flamands, mais remet en question ce qu’il appelle la «contamination culturelle», cherchant à construire des ponts entre les identités.
Monaco, l’illustration parfaite de ‘contamination culturelle‘?
Monaco, bien que de petite taille, incarne parfaitement l’idée d’une contamination culturelle si chère à Sidi Larbi Cherkaoui. Avec plus de 140 nationalités représentées à l’intérieur de ses frontières, la Principauté est un véritable carrefour des influences, où les identités se rencontrent, enrichissent et coexistent. Comme le questionnement du chorégraphe du dialogue entre les cultures, Monaco construit son influence sur un équilibre subtil entre la tradition et l’ouverture, entre les racines locales et les influences du monde entier. Dans les arts, la gastronomie, l’économie et même la vie quotidienne, la principauté illustre à quel point la diversité culturelle bien orchestrée peut devenir une force, une force motrice pour l’innovation et l’harmonie.
@Filip Van Roe
