Larissa, ancienne vendeuse de la Monaco Watch Company, conteste son licenciement suite au vol très médiatisé de montres de luxe d’une valeur d’environ quatre millions d’euros dans le magasin, mercredi 29 mai. D’abord qualifiée d’« accident du travail », Larissa a ensuite été licenciée pour « faute grave », une décision qu’elle juge « illégale ».
Regardez le vol complet ci-dessous :
Larissa conteste les déclarations de son employeur selon lesquelles elle aurait fait preuve de solidarité. Selon elle, la seule communication qu’elle a reçue était un message lui demandant de ne pas se présenter au magasin. Son employeur l’a officiellement licenciée le mercredi 26 juin, invoquant une faute grave. Larissa cherche maintenant à obtenir des conseils juridiques et envisage de contester le licenciement devant le tribunal du travail.
La lettre de licenciement du directeur du magasin, Sergej Kruglikov, affirmait que Larissa avait violé les protocoles de sécurité en ouvrant la porte à un homme portant une casquette et des lunettes noires. Larissa réfute ces dires, affirmant qu’elle n’a jamais reçu de formation adéquate ni signé de documents détaillant ces protocoles. Elle a noté que le voleur portait un béret et des lunettes transparentes, et non des articles interdits par les instructions verbales qu’elle avait reçues.
Larissa a également été critiquée par son employeur pour ne pas avoir porté de bouton d’appel d’urgence, auquel elle n’avait pas accès, selon elle. En réponse, la société horlogère monégasque a défendu son licenciement en invoquant le non-respect des obligations de sécurité élémentaires.
Aujourd’hui au chômage, Larissa recherche activement du travail dans le yachting, l’automobile, la bijouterie et l’horlogerie, s’appuyant sur son master en gestion du luxe de l’Université Internationale de Monaco.
Image principale de Jack Brodie : la devanture vide de la Monaco Watch Company après le vol