Par une belle matinée du 2 décembre 2023, un grave accident de la route a secoué les rues habituellement tranquilles de Monaco. Sur le boulevard d’Italie, une habitante d’une soixantaine d’années se dirigeait en voiture vers une allée résidentielle lorsque l’incident s’est produit. Alors qu’elle effectuait un virage, son véhicule est entré en collision avec une moto venant en sens inverse, propulsant son conducteur et son passager dans les airs dans un accident qui a évité de peu de devenir un désastre tragique.
Des témoins oculaires ont rapporté que le motocycliste et son passager ont été projetés en l’air, atterrissant à quelques mètres du point d’impact. Le conducteur a été retrouvé à 6,3 mètres du vélo, tandis que le passager gisait encore 16 mètres plus loin. Les images de surveillance ont confirmé que la conductrice ne s’était pas complètement arrêtée à l’entrée du virage. Elle a cependant affirmé plus tard que les motocyclistes « étaient loin » lorsqu’elle a initié sa manœuvre, niant toute responsabilité et alléguant que les motocyclistes roulaient à grande vitesse.
En raison d’une absence notable, l’accusé n’était pas présent à l’audience. Le juge président Florestan Bellinzona a exprimé sa frustration face à son absence, déclarant : « Elle ne récupère pas ses lettres ». Ce sentiment a été repris par le procureur adjoint, qui a souligné l’occasion manquée d’interroger l’accusé sur l’incident.
Malgré la gravité de l’accident, les deux jeunes victimes ont échappé à des blessures mettant leur vie en danger, même si elles ont subi une série de fractures graves, de blessures osseuses et de lacérations. Le procureur adjoint a souligné le résultat quasi désastreux en déclarant : « Nous avons évité de peu le désastre. Une mauvaise chute à l’atterrissage, et ils ne seraient plus là.
Le procureur a fait valoir que l’accident résultait d’un « refus de céder » de la part du conducteur, soulignant que le motocycliste avait tenté d’éviter le véhicule mais n’y était pas parvenu en raison du virage brusque du conducteur. « Cette conductrice représente un danger », a poursuivi le procureur, « car elle a mal évalué à la fois la distance et ses propres capacités de conduite, et non la vitesse de la moto. » Les images de surveillance semblent confirmer cette hypothèse, montrant le moment dramatique de l’impact.
L’avocat des jeunes victimes a souligné les conséquences durables de l’accident, affirmant que « ce sont des vies suspendues » en raison du traitement en cours et d’une incapacité médicalement déterminée des victimes pendant deux mois. Finalement, le tribunal a reconnu la conductrice coupable de blessures involontaires, la tenant responsable des conséquences de ses actes ce matin-là de décembre.
Image de Jack Brodie