Dans une affaire qui a choqué les rues habituellement tranquilles de Monaco, un policier municipal de Roquebrune-Cap-Martin a évité de peu la prison après avoir été reconnu coupable de violences conjugales suite à une altercation alcoolisée dans la nuit du 2 janvier…
L’incident, survenu à La Rascasse, a vu le policier gifler sa compagne et la traîner par les cheveux, lui laissant des blessures légères et un traumatisme émotionnel.
Comparaissant devant le tribunal, le policier a fondu en larmes, exprimant de profonds remords et attribuant ses actes à une jalousie exacerbée par l’alcool. Malgré la nature violente de l’incident, son partenaire, également émotif, a supplié le juge de faire preuve de clémence en disant : « Sauvez-le de la prison ! Je l’aime. Son témoignage a souligné la complexité de l’affaire, alors qu’elle implorait la compréhension tout en révélant sa propre souffrance et sa honte.
Le parquet, dirigé par Valérie Sagné, a souligné la gravité des agissements du policier : « C’est un homme qui impose la soumission à sa compagne. » Sagné a réclamé une peine de trois mois de prison pour envoyer un message clair sur le rôle de la loi dans la protection des victimes et le respect de la justice, comme le rapporte Monaco Matin.
Le tribunal a finalement rendu un verdict équilibré, condamnant le policier à cinq mois de probation et de traitement obligatoire, lui épargnant ainsi une peine d’emprisonnement immédiate. Les juges ont également accordé une dispense d’inscription de la condamnation au casier judiciaire n°2, permettant au fonctionnaire de conserver son emploi dans la fonction publique.
Cette affaire souligne l’engagement inébranlable du système judiciaire monégasque à maintenir l’ordre public tout en luttant contre les impacts sociétaux de la violence domestique et de l’abus d’alcool.