Un autre étudiant de l’IUM a fait la une des journaux. L’étudiant en question, un jeune Français, a été jugé mardi 13 février au Palais de Justice de la Principauté pour conduite en état d’ébriété et sous drogue.
L’accusé a été aperçu au volant de manière irrégulière vers 3 h 30 le matin du jeudi 19 octobre. Une fois contrôlé par la police, il a été immédiatement arrêté et soumis à un test de dépistage de stupéfiants.
Ayant été testé positif au cannabis, le prévenu a fait valoir que ce résultat était dû à une fumée passive inhalée lors d’un voyage en Espagne.
S’il est possible d’être testé positif au cannabis sans en avoir personnellement fumé, l’implication de l’alcool dans ce cas était beaucoup plus claire.
Selon les médias locaux présents sur le terrain, l’étudiant prévenu s’était rendu au Sass Café le soir en question, avant de se rendre chez un ami en voiture après avoir consommé du champagne, des cocktails et des shots. L’accusé a déclaré qu’il avait essayé d’appeler un taxi mais qu’il n’y avait pas eu de réponse et qu’il avait donc pris sa voiture.
Pour ne rien arranger, le prévenu roulait à une vitesse supérieure à 90 km/h dans une zone 50 avec trois passagers à son bord.
Cet incident rappelle sans aucun doute la mort tragique de deux étudiants de l’IUM à la suite d’un horrible accident de voiture juste avant Noël 2023, que le procureur et le juge ont tous deux cité comme exemple des dangers de la conduite en état d’ébriété.
Cependant, le tragique incident à double décès s’est produit deux mois après que l’accusé ait été contrôlé, il n’a donc pas pu en tenir compte.
Le parquet a donc requis 15 jours de prison avec sursis, 500 euros d’amende et la suspension de son permis de conduire pour un an, ainsi que l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.
Après un argument couronné de succès selon lequel l’accusé n’est pas issu d’une richesse et qu’il rêve de se faire un avenir dans le secteur financier de Monaco, le tribunal a accordé une dispense de casier judiciaire.