Un bref arrêt à Monaco se solde par des peines de prison pour quatre Polonais

Une brève escale à Monaco s’est transformée en un cauchemar juridique pour quatre Polonais, mardi 8 octobre. Le groupe, venu de Pologne en route vers Barcelone, est entré dans Monaco pendant seulement 10 minutes avant d’être arrêté par la police locale. Un contrôle de routine a révélé des dizaines de milliers d’euros en espèces et de petites quantités de drogue, donnant lieu à des accusations de trafic de drogue, de fraude fiscale et d’association de malfaiteurs.

Le groupe, voyageant pour fêter un anniversaire, a insisté sur le fait qu’il n’avait pas l’intention de s’arrêter à Monaco et pensait être toujours en France. Ils ont affirmé que l’argent liquide était destiné à l’achat de produits de luxe, tandis que les drogues, notamment le 3-CMC et la cocaïne, étaient destinées à un usage personnel.

La police a cependant découvert des objets suspects dans la voiture, comme une plastifieuse et de la mousse de polyuréthane, communément liés au trafic de drogue. Même si les hommes avaient des explications sur ces objets, notamment que la mousse était destinée à la rénovation de leur maison, les autorités restaient sceptiques. Malgré cela, aucune drogue n’a été trouvée dans la voiture et les chiens renifleurs n’en ont détecté que des traces dans le compartiment de stockage.

Les hommes, qui vivent tous avec leurs parents et travaillent comme commerçants, ont eu du mal à expliquer les sommes importantes en espèces, affirmant qu’elles provenaient de la restauration de voitures. Cependant, ils ont refusé à 27 reprises de déverrouiller leur téléphone, attisant ainsi les soupçons. Les enquêteurs ont trouvé des images de drogue et des preuves de leurs projets de voyage au Caire, ce qui concorde avec leur histoire de célébration de l’anniversaire à l’étranger.

Malgré leur défense, le tribunal a déclaré les deux hommes les plus âgés coupables et les a condamnés à 18 mois de prison, tandis que les deux autres ont été condamnés à neuf mois. Tous ont été acquittés des accusations d’importation de drogue, mais leur argent et leurs biens ont été confisqués. L’affaire met en lumière les défis des systèmes juridiques transfrontaliers, alors que les accusés ont eu du mal à fournir les documents appropriés en provenance de Pologne pour étayer leurs réclamations.