Le Rallye de Monte-Carlo est trop réussi. Tout le monde veut y participer. Et même avec les critères de qualification stricts, plus de 100 coureurs et leurs navigateurs osent postuler et plus de 90 passent par le chas de l’aiguille et garantissent une place de départ. Mais Monte Carlo doit encore le réduire à 70.
C’est vraiment dommage mais la contrainte est… vous ne l’auriez pas deviné… le manque de parking suffisamment géant !
Déploration de l’Organisateur : « A terme, nous pourrons trouver une superficie de plus de 30 000 m² pour augmenter la capacité du parc d’assistance et ainsi nous donner la possibilité d’accepter tous les engagements, aussi bien professionnels qu’amateurs.
Mais le parking accueillera certainement le Team Toyota. Le vainqueur 2023 Sébastien Ogier sera donc là pour remettre son titre en jeu. Le nonuple vainqueur de l’épreuve monégasque sur route est l’un des trois pilotes alignés par Toyota Gazoo Racing pour la manche d’ouverture du Championnat du Monde des Rallyes. Le Français, accompagné de Vincent Landais dans la voiture, devra faire face à une concurrence féroce pour remporter une dixième victoire en Principauté. Ogier n’a pas fait tout ce qu’il voulait dans le passé. Loeb était toujours là pour tester son courage.
Et si Sébastien Loeb a notamment remporté le Rallye de Monte-Carlo 2022, devenant ainsi le pilote le plus âgé à remporter une course en WRC… Ogier avait également cette victoire en ligne de mire.
Il n’y avait qu’un seul homme plus rapide que Loeb dans la boucle d’ouverture de ces deux spéciales de ce thriller du Rallye de Monte-Carlo 2022 : Sébastien Ogier… il fallait bien l’être, n’est-ce pas ?
La finale classique
A deux spéciales de la fin du rallye, Ogier disposait d’une avance de 24,6 secondes. Le champagne se dirigeait vers les glaces. Celui-ci était aussi bon que dans le sac. Jusqu’à ce que le pneu Pirelli PZero situé à l’avant gauche de la voiture du Français soit vidé de son air.
Loeb, catapulté à nouveau en tête, débuterait la dernière spéciale avec 9,5 secondes d’avance. Le conte de fées était de retour.
En un peu plus de huit minutes et demie, il fut livré. Le port de Monaco a été secoué par les acclamations qui ont éclaté lorsque Loeb a franchi la ligne d’arrivée.
Ogier et Toyota en revanche étaient stupéfaits. Mais Ogier est revenu en 2023 dans sa quête pour prouver qu’il possède la réputation d’être le meilleur de Monte-Carlo.
Le Les plus grands gagnants du Rallye de Monte-Carlo
Sébastien Ogier a remporté le titre monégasque pour la neuvième fois en 2023. Un record. L’octuple champion du monde devance ainsi Sébastien Loeb, qui a remporté son huitième Rallye de Monte-Carlo à 47 ans.
Alors qui peut arrêter Ogier en 2024 ? Elfyn Evans, Thierry Neuville et Ott Tänak font partie des autres poids lourds qui seront tous au départ de ce rallye.
En revanche, le double champion du monde en titre Kalle Rovanperä, qui avait annoncé en fin d’année dernière vouloir participer à un programme partiel en 2024, comme le fait Sébastien Ogier depuis maintenant trois saisons, ne sera pas présent.
Place du Casino le 25 janvier
Le départ du 92ème Rallye Monte-Carlo sera donné le 25 janvier depuis la Place du Casino. Puis les 70 concurrents se dirigent vers Gap, à nouveau hôte du parc d’assistance. 17 épreuves spéciales sont au programme de cette édition 2024, totalisant 338 km de secteurs chronométrés.
Un peu d’histoire
Le mot « rallye » vient du mot français « rallyer » – se rassembler ou se rassembler.
Deux hommes sont aujourd’hui considérés comme ayant cette distinction comme les créateurs du Rallye de Monte-Carlo avec le soutien enthousiaste du Prince Albert Ier. Il s’agissait de Gabriel Vialon et Antony Noghes. Oui, c’est bien ce nom de Noghes, également célèbre pour son rôle dans la création du Grand Prix de Monte-Carlo.
Mais vous seriez surpris de la forme sous laquelle le Rallye a pris forme à l’origine. C’est un miracle qu’il ait survécu !
Il a été conçu comme un « Rallye de Concentration » où des passionnés d’automobile talentueux convergeraient vers Monte-Carlo depuis des villes de toute l’Europe et au-delà.
Cela et comment il a marqué le vainqueur l’a presque fait couler la première année. Un certain capitaine Von Esmach, un Allemand, était très peiné, pensant avoir remporté ce premier Rallye de Monte-Carlo. Sa « quasi-victoire » a été annulée en faveur du pilote français Henry Rougier qui a gagné grâce à un système de points capable de dérouter Einstein.
Il y a toujours eu une lutte entre le concept fondateur d’un « rallye de concentration » dans des villes européennes comprenant des villes aussi éloignées que Minsk, Varsovie et Glasgow et des pilotes de rallye remportant des étapes à couper le souffle ainsi qu’un thriller de fin de course sur des cols de montagne au pied de Monaco.
La Concentration Run était encore en cours dans les années 80, mais le thriller de course devait l’emporter. La recherche de neige et de terrains variés emmène également « le thriller » dans les hautes Alpes impliquant généralement Gap et Valence pour englober 14 cols à parcourir sur 17 épreuves spéciales à travers cinq départements français.