Rien de moins que les championnats du monde de cheerleading pour Monaco !

Imaginez que vous participez à votre tout premier championnat du monde de cheerleading après seulement un peu plus de dix ans à vous lancer dans l’activité… au départ, agitez simplement des pompons avec enthousiasme, sautez de haut en bas et dansez à fond.

Le groupe maintenant dirigé par l’entraîneur Swann Modelon et la présidente Cinzia Brunco ​​ne pouvait que rêver que le Cheerleading soit pour eux un sport de championnat sérieux… sans parler des championnats du monde !

Mais maintenant, toute l’équipe se remet du choc alors que la réalité d’avoir été choisie pour concourir pour Monaco aux championnats du monde en avril 2024 s’impose. L’entraîneur principal, Swann Modelon, et la présidente de Monaco All Stars, Cinzia Brunco, vont zoomer. à Orlando pour voir leurs protégés participer aux championnats du monde de cheerleading. Ils doivent être aux anges de bonheur. L’équipe elle-même aurait eu beaucoup d’accès aux vidéos et aux photos ; ils savent ce que ce sera d’être là.

Auparavant ce mois de mai, ils s’étaient qualifiés pour le concours organisé par la Spirit Academy de Lyon. Près de 2000 athlètes s’étaient donné rendez-vous à LYON pour l’événement qu’ils qualifient eux-mêmes de « meilleure compétition de France ». C’était incroyable. L’annonce du résultat a été l’un des moments sportifs les plus édifiants pour l’équipe et pour le sport monégasque. Ce fut un ascenseur émotionnel très intense. Imaginez quand le nom de leur club a été annoncé comment tout le monde a dû sangloter de joie… une récompense pour l’incroyable effort et la quantité de travail impliqués.

L’équipe n’a désormais plus le droit à l’erreur, les filles, bien sûr, s’en rendent compte. C’est pourquoi ils continuent de s’entraîner tout l’été à l’Espace Saint-Antoine ; se concentrer sur la technique est un must. Le message est clair : ils y vont pour gagner, même s’ils savent que la concurrence sera incroyablement forte. Il n’y a pas d’autre moyen d’aborder les championnats du monde. De plus, ils peuvent être très fiers d’être les seuls représentants de Monaco aux championnats.

Une évolution sur 10 ans

Avant de participer à ses premiers championnats du monde, le club Monaco All Stars avait fait du chemin en plus de dix ans d’existence. Lors de la création du club en 2011, la discipline n’existait pas à Monaco. L’histoire raconte qu’ils avaient commencé par danser avec des pompons et quelques ascenseurs. Au fil des ans, le club s’est développé tant en termes de membres que de l’étendue des activités qu’ils proposent. L’arrivée de Swann était un bond en avant. Il y a eu plus d’accent sur le vrai cheerleading avec la formation.

De DollStars Monaco, le club est devenu Monaco All Stars. Le changement de nom leur permet d’accueillir des garçons dans le club. Il a fallu attendre 2017 pour commencer à participer à des compétitions sérieuses. Avant cela, ils n’auraient pas eu le niveau nécessaire de compétence totale. Le style a évolué vers le freestyle, une danse plus dynamique avec des sauts, des éléments imposés et une chorégraphie impressionnante. Espérons que le Club brille pour Monaco dans cette discipline dans quelques mois en Floride.

De nos jours, le cheerleading ressemble beaucoup plus à un sport typiquement américain qui est très physique. Cela implique toutes sortes d’ascenseurs, d’acrobaties, de gymnastique et de danse. Ce n’est rien de moins qu’un sport complet nécessitant un mental de dur à cuire et un travail d’équipe, chacun devant s’entraider et s’encourager. Le cheerleading dans sa forme actuelle est bien loin du simple pom-pom, que les membres pratiquaient souvent lors d’événements locaux. Ils le font encore à l’occasion lorsqu’ils assistent à des matchs ou à des performances et à l’avenir, de plus en plus d’événements auront un mélange de le faire avec des garçons aussi. Cette année, le club aurait eu deux garçons dans ses rangs.

Croisez les doigts pour un résultat exceptionnel pour Monaco en 2024 à Orlando. Quelques chanceux supporters monégasques pourront peut-être agiter fièrement le drapeau rouge et blanc, sinon des pompons rouges et blancs !