Des révélations détaillées concernant les affaires financières de SAS le Prince Albert ont alimenté ces derniers jours une frénésie médiatique dans les médias français, alors que l’ancien comptable du Palais a exposé ses doléances dans une série de quatre épisodes dans Le Mondeune histoire bientôt reprise par Libérationd’autres médias nationaux français et de la chaîne francophone de la Principauté Monaco Matin.
Ayant servi depuis l’époque du prince Rainier jusqu’à son limogeage en juin dernier, Claude Palmero détenait le titre d’administrateur des biens et, à ce titre, gérait de nombreuses affaires financières, grandes et petites, du prince et d’autres membres de sa famille, y compris la princesse Charlène. , la princesse Caroline et la princesse Stéphanie.
Depuis son expulsion du Palais, Claude Palmero s’est adressé aux tribunaux de Monaco et d’ailleurs pour tenter en vain de reconquérir le poste hérité de son père.
En portant son cas et de nombreuses informations très détaillées à la presse, Claude Palmero a brûlé ses bateaux avec le Palais et déclenché une crise majeure en Principauté.
Le moment ne pourrait pas être pire, puisque Moneyval est sur le point d’annoncer son verdict sur la préparation de Monaco à une mise en œuvre plus rigoureuse des mesures anti-blanchiment d’argent. Dans la rue, on prédit que la Principauté risque fort de se retrouver à nouveau sur la « liste grise » des juridictions qui ne sont pas à la hauteur en matière de blanchiment d’argent et de transparence. Cela rendra la vie beaucoup plus compliquée pour l’important secteur financier monégasque.
« Il ne s’agit pas tant d’un mauvais rapport de Moneyval, mais plutôt de la gravité de ce rapport », a déclaré la semaine dernière un éminent avocat monégasque.
Les révélations de Palmero – tirées de cinq journaux dans lesquels il a tenu des notes détaillées – semblent être le dernier clou dans le cercueil de tout espoir que le Moneyval du Conseil de l’Europe permette à Monaco de s’en sortir.
Au plus haut niveau de l’État monégasque, il y a de la colère, de l’incrédulité et un certain embarras chez certains. Le Monde des révélations, comme l’affirmation selon laquelle la princesse Charlene aurait payé en espèces la personne qui s’occupait de ses enfants, officieusement. Un autre employé possédait un faux passeport, affirme le quotidien français, qui en a été informé par Palmero, qui affirme que lorsqu’il l’a découvert, il a déclaré qu’il s’agissait d’un problème auquel il fallait remédier.
De nombreuses anomalies plus graves ont fait surface, comme l’affirmation selon laquelle Palmero était le propriétaire officiel d’un appartement de luxe à Paris utilisé par Charlotte Casiraghi, ce qui, apparemment, faisait partie d’un schéma dans lequel Palmero faisait face à des achats dans lesquels des membres de la famille régnante étaient les bénéficiaires effectifs.
Le Palais a affirmé ces derniers jours qu’il avait dû récupérer une grande partie de sa richesse, qui, du moins sur le papier, était devenue la propriété de Palmero, bien que celui-ci affirme qu’il utilisait son nom comme moyen de gestion pour éviter des complications. pour la famille qu’il a servie.
Il va sans dire que la tempête médiatique dans la presse française n’a pas été la bienvenue au Palais. Mais avec Bloomberg sur le point de publier un rapport détaillé, attendu dans quelques jours, le « scandale » est sur le point de devenir un problème bien plus grave.
Comme le savent tous ceux qui connaissent le pouvoir des médias, Le Monde est une chose, la langue anglaise Bloomberg, avec son immense influence internationale, en est une autre.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni Fois, Télégraphe et Courrier quotidien Les journaux ont publié leurs propres articles, amplifiant dans certains cas les thèmes sous-jacents de la trahison et de la vengeance avec encore plus de détails.
Une fois le tumulte apaisé, une chose est sûre : personne n’en sortira vainqueur. Surtout pas la Principauté elle-même.