PROFIL | Une année particulière pour l’international brésilien Vanderson, mais le meilleur reste à venir

Les premiers mois de Vanderson à Monaco ont été spectaculaires. L’ancien latéral du Gremio s’est parfaitement adapté à la vie en Ligue 1 et a ajouté une nouvelle dimension à une équipe monégasque qui, à l’époque, manquait de créativité et poussait vers la droite. Si ces premiers mois au sein du club de la Principauté sont sans doute, à ce jour, toujours les meilleurs de Vanderson, le Brésilien possède une régularité et une polyvalence cruciales au fonctionnement de son équipe.

C’est l’année où Vanderson consolide son ascension. Non seulement l’ancien défenseur du Grêmio a décroché sa première sélection avec le Brésil à l’automne, mais il a finalement remporté la bataille pour débuter semaine après semaine pour Les Monégasques. Pendant tout son séjour jusqu’à présent, Vanderson était l’option la plus prometteuse et la plus excitante à l’arrière droit, mais pas nécessairement toujours la première. Il s’est souvent vu abandonné au profit du plus conservateur Ruben Aguilar, notamment face à des adversaires plus expérimentés. Cependant, Aguilar a quitté le club cet été pour rejoindre le RC Lens.

Au lieu de signer un remplaçant à l’identique, Monaco a montré sa confiance en Vanderson. Wilfried Singo a été recruté et, même s’il peut certainement jouer le rôle de Vanderson, il n’a pas été signé pour rivaliser avec le Brésilien. Krépin Diatta, ailier de formation, a souvent remplacé Vanderson.

Un tempérament à contrôler

Malheureusement pour Vanderson et pour Monaco, qui semblent plus forts en sa présence, ces absences sont trop fréquentes. À son arrivée, le physique du Brésilien était un aspect souligné comme un domaine d’amélioration. Cependant, c’est son manque de physique dans les duels qui continue d’être sa principale faiblesse. Il a également raté 12 matches en raison de deux blessures distinctes au genou cette saison. Se renforcer pour l’aider non seulement à devenir un joueur plus physique, mais aussi à éviter les blessures, doit être une priorité pour l’avenir. Vanderson a un plafond très haut et travailler sur cet aspect l’aidera à l’atteindre.

Cependant, il ne fait aucun doute que Vanderson a la mentalité nécessaire pour arriver là où il veut être. Au contraire, il se met trop de pression pour s’améliorer de jour en jour. C’est un sujet souvent évoqué par l’ancien entraîneur de Monaco Philippe Clément, qui a déclaré que le Brésilien avait travaillé avec les psychologues du club afin de gérer ces attentes élevées et de s’assurer qu’elles facilitent, et non entravent, sa croissance future.