MILAN (Reuters) – Newcleo est en pourparlers avec de grands fonds dans le but de lever jusqu’à 1 milliard d’euros (1,1 milliard de dollars) auprès de nouveaux investisseurs, a déclaré son PDG et fondateur Stefano Buono, ajoutant que la France pourrait également prendre une petite participation dans le démarrage de l’énergie nucléaire. -en haut.
L’entreprise, qui développe de petits réacteurs modulaires alimentés par des déchets nucléaires retraités, a entamé le processus d’autorisation en France pour construire un réacteur nucléaire pilote et une usine de production de combustible nucléaire d’ici 2030.
La société londonienne Newcleo conservera cependant une forte présence en Italie, où elle dispose de son département de recherche et développement, et où elle conçoit et fabrique également certains de ses composants, a déclaré Buono.
Le physicien italien s’est exprimé après quotidien Corriere della Sera Mercredi, la société pourrait délocaliser ses principales opérations en France.
Le projet de Newcleo en France a remporté l’année dernière une subvention de 20 millions d’euros de Bpifrance, la banque d’investissement du secteur public du pays. Il peut également bénéficier de crédits d’impôt incitatifs.
« Il est possible que BPI décide de réaliser également un petit investissement en actions », a déclaré Buono à Reuters lors d’un entretien téléphonique, ajoutant qu’aucune décision n’avait encore été prise.
Actuellement soutenu par plusieurs entrepreneurs italiens et familles aisées, Newcleo est en pourparlers avec des fonds en vue de lever jusqu’à 1 milliard d’euros de capital d’ici la fin de cette année.
« Nous voulons attirer de gros fonds d’investissement… nous sommes en négociations… les pourparlers vont dans la bonne direction », a déclaré Bono, ajoutant que l’entreprise devait lever 3 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie pour financer ses projets.
Le gouvernement français s’intéresse à Newcleo et est heureux de soutenir son projet dans le pays, ont indiqué des sources françaises, sans confirmer l’éventuel investissement de Bpifrance.
(Reportage supplémentaire d’Elizabeth Pineau à Paris ; édité par Valentina Za)