Monaco a renforcé son engagement en matière de croisière durable en devenant un partenaire officiel des Charte Croiseière Méditerranée durable 2025. La Principauté a officiellement signé le nouveau cadre plus difficile lors du Forum Blue Economy and Finance à Monaco, qui fait partie de la Conférence des Océanes des Nations Unies.
La charte a été signée le samedi 7 juin par le ministre des Travaux publics de Monaco, l’environnement et le développement urbain, Céline Caron-Dagioni, et le ministre français des transports, Philippe Tabarot. Lancé à l’origine en 2022 par la France aux côtés des opérateurs de croisière internationaux, la charte a établi des normes plus élevées que régulatrices pour limiter l’impact environnemental de l’industrie le long de la côte méditerranéenne française – l’une des régions de croisière les plus fréquentées du monde.
La révision de 2025 renforce non seulement ces ambitions, mais ouvre la porte à de nouveaux partenaires. L’implication de Monaco est considérée comme une étape clé dans la construction d’une approche coordonnée pour une croisière plus durable dans la région.
Caron-Dagioni a accueilli le développement, disant: «En signant aujourd’hui la charte de la durabilité de Cruise, Monaco forme une approche que nous appliquons déjà dans la pratique. Nos réglementations sont parmi les plus strictes d’Europe, mais nous croyons en l’action collective. Nous applaudissons l’initiative de la France et espérons que plus d’États côtiers suivront.»
La charte mise à jour comprend 20 engagements nouveaux ou renforcés, couvrant la protection de la biodiversité, la réduction de la pollution de l’air et de la marine, le bruit et la pollution lumineuse, la gestion des déchets et une plus grande transparence. Parmi les mesures notables figurent la connexion obligatoire de puissance des côtes pour les navires de croisière au port pour réduire les émissions d’air, les limites plus serrées de l’utilisation des épurateurs et des décharges des eaux usées, une amélioration de la protection des baleines par le routage et la surveillance et les bordures sur l’utilisation de l’eau dans les zones touchées par sécheresse. La charte promeut également l’utilisation du transport à faible émission pour les excursions et encourage les compagnies de croisière à éviter la surpeuplement des sites touristiques populaires.
Le ministre français des transports, Philippe Tabarot, a salué la participation de Monaco: «Avec Monaco à bord, cette initiative gagne une nouvelle visibilité et crédibilité. Notre objectif est que davantage d’États adoptent ce modèle et aident à transformer l’industrie des croisières à l’échelle mondiale.»
Déjà, plus de la moitié des appels de croisière en Méditerranée français sont couverts par la charte 2025, la conformité à vérifier par le biais d’audits indépendants.
Pour Monaco, l’accord reflète son leadership environnemental de longue date dans les affaires maritimes – et souligne sa conviction que la collaboration est essentielle pour sauvegarder la Méditerranée pour les générations futures.