Dans une puissante adresse au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, Isabelle Berro-Amadeï, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération de Monaco, a réaffirmé l’engagement indéfectible de la Principalité envers les droits de l’homme et le droit international. Son discours préenregistré, prononcé lors du segment de haut niveau de la 58e session du Conseil, a mis en évidence le dévouement de Monaco à soutenir les principes fondamentaux des Nations Unies.
S’exprimant dans le contexte des défis mondiaux croissants, Berro-Amadeï a souligné le rôle inestimable des mécanismes d’investigation établis par le Conseil dans la documentation des violations des droits de l’homme. Elle a souligné que ces efforts sont essentiels pour assurer la responsabilité et lutter contre l’impunité dans le monde entier. Reconnaissant la complexité croissante des préoccupations des droits de l’homme, elle a souligné la nécessité d’une action collective pour résoudre les crises mondiales émergentes.
Parmi les problèmes critiques qu’elle a soulignés figurait le changement climatique, la dégradation de l’environnement et le développement rapide de l’intelligence artificielle – les calculs qui exigent des réponses internationales urgentes et coordonnées. Elle a réitéré le soutien politique et financier de Monaco à l’Office du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, en veillant à ce qu’il dispose des ressources nécessaires pour répondre à ces préoccupations urgentes.
«Les travaux menés par le Conseil des droits de l’homme sont plus cruciaux que jamais», a déclaré Berro-Amadeï. «En respectant la responsabilité et en renforçant les mécanismes qui protègent les libertés fondamentales, nous renforçons la poursuite mondiale de la justice et de l’égalité.»
Le Conseil des droits de l’homme, un organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, est la principale plate-forme pour promouvoir et protéger les droits de l’homme à une échelle internationale. Sa 58e session, qui se déroule à Genève du lundi du 24 février au vendredi 4 avril, rassemble des dirigeants et des représentants mondiaux pour discuter et relever les principaux défis des droits de l’homme auquel la communauté mondiale est confrontée.