Alors que la Principauté cherche à réduire la congestion chronique qui frappe ses rues, avec des plans ambitieux pour une meilleure fluidité du trafic et des structures de stationnement massives, le Gouvernement se concentre particulièrement sur les liaisons ferroviaires avec la France et l’Italie.
Céline Caron-Dagioni, ministère de l’Equipement et de l’Urbanisme, estime que la gare de Monaco Monte-Carlo reste le meilleur espoir d’un désengorgement substantiel des navetteurs.
Elle a décrit le service ferroviaire comme la seule véritable solution, citant son efficacité, sa faible empreinte carbone et sa grande capacité. Le ministre a affirmé que le service ferroviaire est « la clé » de la gestion du trafic transfrontalier.
Le graphique montre l’utilisation du rail d’escalade Gouvernement monégasque
Toutefois, les défis sont considérables. L’année dernière, le nombre de passagers à Monaco Monte-Carlo a atteint un sommet historique de 7,8 millions, contre 7,5 millions avant le coronavirus. Monaco a par le passé refusé des fonds à l’opérateur ferroviaire en raison de ses mauvaises performances, mais le grand espoir blanc est désormais ce qu’on appelle le système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS).
Avec l’ERTMS, le Gouvernement espère que davantage de trains, et si nécessaire, des trains plus longs, arriveront à Monaco au bon moment, à condition bien sûr qu’il n’y ait pas de grèves.
Monaco consacre 11 millions d’euros à ce système et exige également que la maintenance des trains achetés par Monaco soit effectuée à Nice, et non à Marseille comme cela a été le cas.
Peut-être aider la Principauté à atteindre ses objectifs et à réaliser ses ambitions ferroviaires, la Région Sud passera à un nouvel opérateur en 2025, à la suite d’un appel d’offres.