Dans l’étalement chatoyant de la baie d’Osaka, Monaco a atterri sur la scène mondiale avec un pavillon qui fait partie de la galerie, du jardin en partie et du rêve immersif. Le rideau s’est levé sur Expo 2025 cette semaine, et parmi les 160 nations en lice pour l’attention, l’affichage de la principauté se distingue – non pas pour sa taille, mais pour son ambition.
Situé dans la zone «Connecting Lives» sur l’île artificielle de Yumeshima, le pavillon de Monaco ne parle pas simplement de l’avenir – il s’y intervient. Fabriqué autour d’une expérience multisensorielle, l’espace plonge les visiteurs dans les préoccupations les plus urgentes de la Principauté et les atouts les plus fiers: conservation des océans, patrimoine culturel et un équilibre délicat entre le luxe et la durabilité.
Le fer de lance de la vie quotidienne du pavillon est un groupe trié sur le volet de 13 jeunes monégasques, âgés de 21 à 25 ans, qui serviront de visage de Monaco tout au long de la course de six mois.
À l’intérieur, l’exposition s’accumule sur un crescendo dans une salle caverneuse borde de murs animés imposants, imitant un voyage sous-marin qui brouille la ligne entre l’installation artistique et l’appel environnemental aux armes. Cette symphonie visuelle souligne le rôle de Monaco à la fois comme un paradis pour l’innovation et une voix forte dans le plaidoyer écologique mondial.
L’extérieur, cependant, raconte sa propre histoire. Les architectes Jérôme Hein et Nicolas Fedoroff ont fait une sorte de sculpture vivante – un jardin qui épouse une précision esthétique japonaise avec l’âme méditerranéenne. Les oliviers, les fleurs indigènes et un chemin serpentin inspiré par la princesse Grace Rose Garden invitent autant que se demander.
Le choix du thème de Monaco, Prendre soin de l’émerveillementest à la fois subtil et subversif – une invitation à voir la beauté non pas comme un luxe, mais comme une responsabilité. Les critiques peuvent lever les sourcils au bilan environnemental d’un campus d’expo tentaculaire, mais les organisateurs ont insisté sur une vision à long terme: tout le site doit être transformé en complexe d’accueil et de loisirs une fois que le rideau chuté.
Pour ceux qui regardent de loin, le jumeau numérique du pavillon n’est qu’à un scan. Un code QR, distribué via les réseaux sociaux, offre une procédure à distance de l’expérience complète – aucun passeport requis.
Avec plus de huit millions de billets vendus avant le jour de l’ouverture et des dizaines de millions d’autres attendus par la clôture de l’événement en octobre, l’offre de Monaco n’est pas seulement une vitrine de la fierté nationale, c’est une expérience audacieuse dans la façon dont les petites nations peuvent parler fort sur la scène mondiale.