Lors d’une soirée d’été tranquille à Monaco, ce qui aurait dû être une route ordinaire dans les rues de la principauté s’est transformée en un cauchemar légal pour le footballeur néerlandais Memphis Depay. L’ancien atlétide de l’Atlético et l’attaquant olympique du Lyonnais, jouant maintenant pour le club brésilien SC Corinthiens, a été condamné le mardi 4 février par le tribunal pénal de Monaco pour conduite sous l’influence.
L’incident a eu lieu aux premières heures du 6 août 2024. À 5 h 38 du matin, Depay était au volant d’une Rolls-Royce après une soirée dans deux des discothèques d’élite de Monaco. Selon le bureau du procureur de Monaco, sa «conduite risquée» a rapidement attiré l’attention des policiers locaux, qui l’ont arrêté à la place d’Ames. Ce qui a suivi était un test alcootest confirmant leurs soupçons – le dépose avait un niveau d’alcool de 1,01 mg / L d’air expiré, équivalent à plus de 2 g d’alcool par litre de sang. Une figure dangereusement proche d’un coma induit par l’alcool, comme les magistrats de mongasque le soulignent souvent dans de tels cas.
Présenté en garde à vue, DePay aurait admis son erreur et aurait exprimé des remords. Cependant, lorsque son cas a été porté devant le tribunal pénal de Monaco ce mardi, il était introuvable. Non seulement le footballeur était absent de l’audience, mais il n’avait pas non plus nommé avocat pour le représenter.
Au cours de la procédure, le procureur adjoint Julien Pronier a initialement demandé une peine de prison avec sursis, une amende de 2 000 euros et une interdiction de conduite de six mois à Monaco. Cependant, le tribunal, présidé par Florestan Bellinzona, a régné avec une main plus lourde. DePay a été condamné à une peine de prison avec sursis à quatre mois, à une amende de 9 000 euros et à une interdiction de conduire de deux ans dans la principauté.
Alors que le footballeur a poursuivi sa carrière au Brésil, le poids de cette décision persiste. Dans le cadre du système judiciaire de Monaco, DePay a 15 jours pour faire appel de la décision. Qu’il choisit de contester la peine ou d’accepter la décision du tribunal reste à voir.