Monaco et l’Italie ont franchi une étape décisive vers le renforcement de leur relation bilatérale à la suite d’une réunion productive de la Commission mixte italienne de coopération administrative de mongasque italienne, tenue le lundi 12 mai dans la principauté. Les pourparlers ont rassemblé des personnalités gouvernementales des deux nations, coprésidées par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération de Monaco, Isabelle Berro-Amadeï, et sous-secrétaire d’État en Italie pour les affaires étrangères, Giorgio Silli.
L’ordre du jour était large et ambitieux, abordant une gamme de problèmes de la mobilité et des soins de santé à l’éducation et à la prévention du crime. L’une des principales percées est venue avec la reconnaissance par l’Italie des permis de conduire par mongasque, qui, en vertu de la Convention de Vienne de 1968, ne nécessite plus de permis international pour une utilisation sur les routes italiennes. Les discussions ont également progressé sur l’assouplissement des procédures d’autorisation pour les sociétés de transport de mongasque opérant à travers la frontière, visant à stimuler le commerce et à rationaliser les mouvements régionaux.
Les soins de santé étaient un autre pilier du dialogue. Les deux parties ont exploré des mécanismes pour étendre l’accès aux services médicaux à Monaco pour les résidents de la Ligurie, à la recherche d’un arrangement mutuellement bénéfique qui renforce la prestation régionale des soins de santé. La Commission a également examiné les questions de sécurité sociale, notamment l’harmonisation des prestations de dépendance familiale dans les deux nations.
L’éducation et l’échange culturel ont également reçu un coup de pouce. Les délégués italiens ont exprimé un fort intérêt à promouvoir l’enseignement de la langue italienne dans les écoles de Monaco, un clin d’œil aux liens culturels et historiques reliant les deux voisins méditerranéens. Cela a été accueilli par des responsables de mongasque, qui ont convenu de poursuivre les discussions visant à élargir la coopération linguistique.
Sur le plan économique, la Commission a exploré les moyens de promouvoir des investissements transfrontaliers. Une proposition visant à établir un forum économique conjoint a été accueillie, les deux parties désireuses de créer de nouvelles opportunités pour les entreprises de Monaco et de l’Italie pour collaborer de plus près. L’objectif: stimuler l’innovation, stimuler la croissance et favoriser une relation commerciale plus dynamique.
La sécurité était élevée à l’ordre du jour, avec des étapes concrètes proposées pour améliorer la coopération dans la lutte contre le crime financier et transnational. Les responsables se sont engagés à rédiger un protocole d’accord entre le Guardia di Finanza italien et le service de police de Monaco pour permettre une collaboration plus rapide et plus efficace pour lutter contre les activités criminelles transfrontalières.
La réunion s’est terminée sur une note élevée, les deux délégations louant l’atmosphère constructive et les progrès tangibles réalisés sur plusieurs secteurs. La session a été décrite comme une étape importante dans le rapport diplomatique entre les deux pays, réaffirmant leur engagement commun à être le dialogue et la coopération en cours.
La prochaine série de pourparlers aura lieu à Rome, soulignant le désir mutuel de maintenir l’élan et de continuer à construire un partenariat plus profond et plus intégré. Alors que Monaco et Italie se rapprochent des questions de politique et de pratique, les fondations d’une alliance moderne et stratégique sont fermement posées.