Lors d’une récente conférence sur le petit-déjeuner tenue à BG RH, un cabinet de conseil en ressources humaines et en communication à Fontvieille, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans les structures d’entreprise a pris le devant de la scène…
La fondatrice Sophie Brezo Philips a dirigé la discussion, en se concentrant sur deux domaines clés: l’utilisation spontanée de l’IA à travers les rôles et l’importance stratégique de traiter l’IA comme un problème de gouvernance plutôt que comme purement technique.
Le premier point à retenir notable était la mesure dans laquelle l’IA est déjà utilisée de manière informelle dans les opérations commerciales. Selon Brezo Philips, de nombreux professionnels – même dans les entreprises qui n’ont pas officiellement adopté l’IA – l’utilisent indépendamment pour des tâches telles que la collecte d’informations, l’analyse et la productivité personnelle. L’IA est de plus en plus favorisée par rapport aux moteurs de recherche traditionnels comme Google en raison de ses interactions plus intuitives et humaines et de sa capacité à synthétiser et à contextualiser les données.
Ce changement transforme déjà les habitudes et les attentes en milieu de travail. Les outils d’IA intégrés dans les logiciels de relation client, par exemple, permettent aux entreprises d’analyser des données avec une précision sans précédent, ce qui a amélioré la prise de décision et l’amélioration du service client.
Le deuxième point clé soulevé était que l’adoption de l’IA devrait être traitée comme une question de gouvernance plutôt que déléguée uniquement aux services informatiques. Brezo Philips a souligné que l’IA a un impact non seulement sur les opérations techniques, mais aussi l’orientation stratégique et la dynamique humaine à tous les niveaux commerciaux. L’intégration de l’IA signifie établir un cadre éthique et sécurisé au sommet de la hiérarchie organisationnelle – celle qui protège les données, soutient les employés par le changement et garantit que le capital humain reste au cœur de la réussite des entreprises.
Tout en reconnaissant les préoccupations concernant le déplacement du travail, la conférence a conçu l’IA non pas comme une menace mais comme une force transformatrice. Correctement mis en œuvre, il peut soulager des professionnels des tâches répétitives, ce qui leur donne plus de temps pour se concentrer sur le leadership, la créativité et la communication. Comme l’a conclu Brezo Philips, «l’IA devrait servir les gens, pas les remplacer».
Photo de Steve Johnson