Il semble probable qu’au moins certains écoliers des Alpes-Maritimes voisines porteront très prochainement l’uniforme scolaire, à l’instar de la Principauté.
La princesse Charlène de Monaco défend depuis longtemps le port de l’uniforme par les écoliers, comme c’est depuis longtemps le cas au Royaume-Uni et dans ses anciennes dépendances. Les avantages seraient que les uniformes favorisent une meilleure discipline et réduisent les différences de perception de la richesse ou de la pauvreté qui peuvent découler du choix des vêtements par les enfants et leurs parents.
Hormis quelques récriminations initiales concernant les dépenses supplémentaires, les uniformes scolaires sont généralement acceptés à Monaco.
Éric Ciotti, député de Nice et chef du parti Les Républicains, a déclaré au BFMTV chaîne de télévision jeudi que le ministère français de l’Éducation ne fera pas obstacle aux premières expériences. Il a ajouté que « cela devrait être fait dans les semaines à venir ».
En France, l’exigence du port de l’uniforme scolaire pourrait aider les autorités à faire face au fait que certaines filles d’origine islamique portent l’abaya, la longue robe considérée comme un symbole religieux et une violation des règles séparant l’État et la religion.
