Le gouvernement de Monaco a publié une réponse ferme à la suite de récentes remarques publiques du Conseil national, qui, selon elle, a critiqué injustement le travail et le rythme de sa fonction publique, en particulier le ministère des Affaires juridiques. La déclaration du gouvernement, publiée lundi, conteste ce qu’elle a décrit comme des allégations «blessantes et injustifiées» de «inertie» et de «ralentissement» du secteur public, qui ont été diffusées lors d’une conférence de presse du conseil et largement rapportée dans les médias.
Le gouvernement a défendu le dévouement de ses fonctionnaires, déclarant qu’ils continuent de fournir des services publics de haute qualité et de faire avancer les principales initiatives politiques. Il a étendu le soutien officiel et la gratitude aux fonctionnaires ciblés par les accusations du Conseil, soulignant leur professionnalisme et leur engagement quotidien.
Au centre du désaccord se trouve la direction que les affaires juridiques, que le gouvernement a félicité pour gérer une charge de travail législative et juridique de plus en plus lourde avec distinction. Les responsables ont fermement rejeté les accusations selon lesquelles le ministère entrave la publication des textes officiels, mettant plutôt en évidence sa «productivité remarquable» et son expertise législative largement respectée.
Dans une remarque pointue, le gouvernement a également remis en question le calendrier des commentaires du Conseil national, notant que des réunions clés entre les deux institutions sont prévues début juin pour discuter des principaux projets nationaux – en particulier le Centre de récupération des déchets et le réaménagement du complexe commercial de Fontvieille. Ces séances ont été organisées au début de 2025 en accord mutuel avec le Conseil national.
En mettant en niveau des critiques peu avant ces séances, a averti le gouvernement, le conseil risque de saper la confiance nécessaire au dialogue productif. Malgré les tensions, le gouvernement a réitéré son engagement à maintenir une relation respectueuse et constructive avec le Conseil national, fondée sur la coopération institutionnelle et la poursuite partagée de l’intérêt supérieur de Monaco.