Les étagères de pharmacie subissent des changements, car certains médicaments en vente libre nécessitent désormais une ordonnance, avec des réglementations encore plus strictes qui prennent effet en mars…
Pendant plusieurs mois, les traitements populaires du rhume et de la grippe contenant de la pseudoéphédrine, comme le rhume actif et le nurofen, ont été déplacés derrière le comptoir. Ces décongestionnants, autrefois disponibles gratuitement, sont désormais uniquement sur ordonnance en raison des effets graves, rares -, y compris les troubles neurologiques et les accidents vasculaires cérébraux.
Depuis le changement de réglementation, les pharmaciens ont remarqué que les médecins prescrivent rarement ces médicaments, optant plutôt pour des alternatives plus sûres. «Il existe de nombreuses façons de soulager les symptômes sans les risques», explique un pharmacien local qui a parlé à Monaco Info. «Les rinçages nasaux, les vitamines, les remèdes à base de plantes et les huiles essentielles peuvent être tout aussi efficaces.»
Mais les changements ne s’arrêtent pas là. À partir du 1er mars, les médicaments contenant du tramadol et de la codéine nécessiteront une prescription sécurisée, une mesure visant à prévenir une mauvaise utilisation et une fraude. Les deux substances sont connues pour leurs propriétés hautement addictives, et les autorités ont soulevé des inquiétudes concernant leur abus croissant.
Pour resserrer davantage le contrôle, la durée de prescription de ces analgésiques sera réduite de six mois à trois mois, garantissant une surveillance plus étroite de l’utilisation des patients.
Ces changements réglementaires reflètent des préoccupations croissantes concernant les risques de sécurité des médicaments et de toxicomanie. Bien qu’ils puissent avoir besoin d’étapes supplémentaires pour ceux qui cherchent des secours, les professionnels de la santé soulignent que des alternatives efficaces et plus sûres restent largement disponibles.
Photo de Wengang Zhai