Les jeunes innovateurs de l’océan occupent le devant de la scène au défi de la protection des océans de Monaco en 2025

Une vague d’innovation fraîche a été lavée sur Monaco cette semaine alors que le MONACO Ocean Protection Challenge (MOPC) 2025 a couronné ses nouveaux champions au Musée océanographique le mercredi 14 mai. La compétition, maintenant dans sa huitième année, est une initiative mondiale destinée aux étudiants et aux jeunes entrepreneurs avec de grandes idées pour la sécurité des mers et cette année, elle a vu une participation record.

Organisée conjointement par l’Université internationale de Monaco, le Oceanographic Institute, la Fondation Albert I, Monaco Impact et la Prince Albert II de la Fondation Monaco, le MOPC est devenu un point hors concours sur le stade international de la durabilité. L’édition 2025 a attiré 138 équipes de 129 universités représentant 66 nationalités. Après des mois de tangage et de vérification, six finalistes se sont rendus à la grande finale, où ils ont présenté leurs idées à un jury de chefs d’entreprise, d’investisseurs, de scientifiques et de mentors de démarrage.

Tenu dans la prestation de deux grands sommets océaniques – la conférence des Océanes des Nations Unies dans le Forum de l’économie et des finances des Nations Unies à Monaco – l’événement n’était pas seulement symbolique mais stratégique. Le montage de pression pour passer des industries marines extractives à une économie bleue régénérative, le MOPC a placé l’innovation du secteur privé à l’avant et au centre.

Parmi les gagnants, il y avait Cool Equity, dirigé par Layasree Vemmata Gopi de l’Université Ashoka en Inde. Son concept propose une réfrigération décentralisée et durable de fruits de mer à l’aide de matériaux de changement de phase passif. La technologie est conçue pour préserver la biodiversité marine tout en réduisant les déchets et en autonomiser les communautés côtières. Cool Equity a remporté 2 000 € en prix, un programme de mentorat de 3 000 € de White Castle Partners et un accès VIP au Musée océanographique.

Biotech rongbient enregistré à Singapour, présenté par l’entrepreneur français Thibaut Marvin Monfort Micheo, a remporté la catégorie de démarrage. L’entreprise propose des additifs alimentaires à base d’algues pour la culture des crevettes, qui réduisent les émissions de carbone et les coûts de production tout en stimulant la santé animale. Leur prix comprenait 7 000 € en espèces, un programme d’accélération de 4 000 € et une invitation au Blue Economy and Finance Forum.

Izalgue de France, une équipe d’Eigsi et d’ESCOM, a décroché le prix CFM Indosuez «Coup de Coeur». Leur matériel d’isolation à base d’algues offre une solution verte au tristement célèbre problème de prolifération d’algues de Brittany. Plutôt que d’incinérer les 50 000 m³ d’algues qui se lavent chaque année, Izalgue le met au travail dans le secteur de la construction, réduisant les émissions de co₂ dans le processus.

Acquaden, basée au Kenya, a reçu le prix Spotlight on Africa. Cette startup de mariculture dirigée par des femmes réinvente les systèmes d’écloserie pour être plus efficaces, durables et évolutifs. En mettant l’accent sur les crustacés, les algues et les herbiers, acquaden crée des moyens de subsistance durables tout en restaurant les écosystèmes marins. Le fondateur Bridget Njenga a reçu une subvention de 1 000 €, l’accès à la plate-forme des start-ups Ocean 1000 et un billet d’or pour le Forum Blue Economy and Finance.

Chaque lauréat a reçu un trophée sur mesure fabriqué à partir de matériaux recyclés par Alberto Domenico Vitale, un bijoutier Monte-Carlo connu pour son engagement envers la préservation des océans.

Le jury comprenait CFM Indosuez Wealth Management, Monacotech, Daxtachem Sam, Swen Blue Ocean et l’ancien vainqueur du MOPC Ocean Twist Biotechnology. Le calibre des projets leur a donné du mal à réduire les vainqueurs.

Soutenu par des institutions telles que Inalve, Clear Reef, Ecocéan, White Castle Partners et l’Association des directeurs informatiques de Monaco, le MOPC continue de relier les entrepreneurs en économie bleue brillante avec le capital, l’expertise et la visibilité dont ils ont besoin pour évoluer.

Alors que le monde se dirige vers les sommets critiques en océan en juin, Monaco a envoyé un signal clair: les jeunes innovateurs ne font pas seulement partie de la solution – ils sont la solution.