Monaco prépare des mesures pour empêcher les mineurs de devenir fumeurs de cigarettes et vise les cigarettes électroniques jetables.
La nicotine, une substance addictive, est une neurotoxine qui endommage le cerveau en développement, depuis la vie fœtale jusqu’au début de l’âge adulte. D’autres pays envisagent également de nouvelles mesures nécessaires pour protéger les jeunes du tabac. Certains débats internationaux plaident pour que l’âge minimum légal d’accès aux produits du tabac soit fixé à 21, voire 25 ans. L’argument est que cela réduirait considérablement le début du tabagisme, réduirait la prévalence du tabagisme, améliorerait la santé tout au long de la vie, améliorerait l’issue de nombreuses grossesses chez les adolescentes et sauverait des vies.
Les médecins affirment que nous ne devrions ménager aucun effort pour empêcher les jeunes de commencer à fumer. Selon eux, avoir 18 ou 19 ans est trop jeune pour avoir accès légalement à un produit addictif et cancérigène qui ne pourra jamais être utilisé en toute sécurité. Relever l’âge minimum légal d’accès au tabac est un moyen scientifiquement prouvé, juridiquement et politiquement réalisable, rapide, peu coûteux et efficace, de priver l’industrie du tabac de recruter une nouvelle génération de jeunes comme clients.
Les mesures prévues par Monaco
Dans le cadre d’une initiative du gouvernement monégasque, des projets sont en cours pour remodeler le paysage local du tabagisme. Ils ne s’arrêtent pas seulement aux cigarettes électroniques jetables ; ils envisagent également de relever l’âge minimum pour acheter des cigarettes de 16 à 18 ans.
Le débat autour des cigarettes électroniques jetables (« puff ») s’est enflammé dans les couloirs de la salle du Conseil national avant qu’un quelconque projet de loi formel ne soit présenté. Les membres du gouvernement et du conseil sont unis dans la conviction que ces appareils à la mode, appréciés des adolescents, comportent un lourd bagage de risques pour la santé et l’environnement.
Christophe Robino, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, a fait valoir que les e-cigarettes puff réintroduisent des risques d’addiction en raison de leurs saveurs alléchantes, de leur forte teneur en nicotine et de leur caractère jetable, qui contribuent à l’addiction comportementale.
Une question brûlante émerge au cours de ces délibérations, celle de savoir si l’interdiction s’étendrait aux visiteurs à l’intérieur de Monaco. Il y a un véritable défi pragmatique à imposer à des adultes qui apportent leurs bouffées d’ailleurs. L’objectif principal est de protéger la jeunesse monégasque.
Les équilibristes et les nuances entrent en jeu avec les e-cigarettes rechargeables. Ces appareils peuvent aider les consommateurs de tabac à arrêter de fumer.
Au-delà de la « bouffée », cet effort législatif ouvre la voie à une reconsidération plus large de la réglementation monégasque sur le tabagisme, qui autorise actuellement la vente de cigarettes à partir de 16 ans.
