Les cérémonies annuelles de rentrée judiciaire de Monaco ont eu lieu le lundi 2 octobre, avec une messe en la Cathédrale, une procession solennelle et des discours au palais de justice, à la Palais de Justice.
Mais ce n’est pas une répétition de platitudes qui a marqué le discours du nouveau procureur général, Stéphane Thibault.
Au lieu de cela, l’ancien avocat parisien a lancé un avertissement sur les conséquences de l’inscription de Monaco sur la liste grise des États non coopératifs en matière de transparence et de reporting.
Préfaçant ses propos du terme de « zone de turbulences » provoquées par le très critique rapport Moneyval de janvier dernier, M. Thibault a indiqué que la sécurité financière et bancaire qui prévaut en Principauté pourrait être fragilisée si Monaco était inscrit sur la liste des États qui présentent des carences stratégiques dans le régime de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération – désigné comme la liste grise.
Il a ajouté que la lutte contre le blanchiment d’argent sera la priorité absolue (le premier objectif) du système judiciaire pour l’année judiciaire 2023-2024 qui s’est ouverte hier.
M. Thibault a ensuite rendu la chose personnelle en déclarant : « Je voudrais dire à ceux qui choisiraient délibérément de violer la loi pour participer au blanchiment de fonds acquis illégalement que je ferai tout mon possible pour les identifier et les poursuivre devant les tribunaux compétents. tribunaux. »