Le monégasque Inocea annonce le rachat par Davie d’un chantier finlandais en difficulté

Davie Shipbuilding, société du groupe Inocea basé à Monaco, a annoncé l’acquisition des actifs du chantier naval finlandais Helsinki Shipyard Oy (HSO).

« Cette transaction historique rassemble les compétences, l’expérience et les capacités de deux leaders de la construction navale pour l’Arctique et d’autres produits à haute valeur ajoutée. Même si les chantiers navals canadien et finlandais demeureront des entités juridiques et opérationnelles distinctes, le siège social de l’entreprise demeurera à Lévis, au Québec », a indiqué Inocea.

La transaction offrira des opportunités de développement à tous les employés, encouragera la collaboration, facilitera le transfert de connaissances, donnera accès à davantage de ressources et stimulera les exportations potentielles, a ajouté Inocea.

Bien que les détails de la convention d’achat soient confidentiels, la transaction a été rendue possible grâce à une combinaison de fonds propres de Davie et d’un financement du gouvernement du Québec à hauteur de 77 millions d’euros (110 millions de dollars), dont un investissement de 30 millions d’euros (43 millions de dollars). ) en capitaux propres et un prêt de 47 millions d’euros (67 millions de dollars).

Une partie importante des fonds servira à doter le site d’un fonds de capital lui permettant de se remettre sur pied et d’obtenir de nouveaux contrats.

Par ailleurs, le gouvernement canadien salue particulièrement les synergies potentielles résultant de la transaction pour la construction de brise-glaces prévue dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale.

Les deux constructeurs navals, réputés pour leur leadership et leur expertise dans les solutions énergétiques propres, contribueront à la création d’un océan plus vert et plus durable.

James Davies, président, copropriétaire et chef de la direction de Davie a déclaré : « Nous sommes ravis d’avoir réuni deux entreprises historiques et très complémentaires, ce qui n’aurait pas été possible sans le soutien du Québec, de la ville d’Helsinki, de la Finlande et du Canada. .»