Le Ministre d’Etat Didier Guillaume a présidé vendredi 20 septembre la première réunion du Comité de coordination et de suivi de la stratégie nationale monégasque de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et la corruption. Cette réunion a marqué la première participation de Samuel Vuelta Simon, Lionel Beffre et Eric Arella à la première session du comité.
Entouré de nombreuses personnalités, le Ministre d’Etat Didier Guillaume a exprimé sa gratitude à tous pour les avancées significatives réalisées depuis l’adoption du rapport d’évaluation mutuelle par le Comité MONEYVAL en décembre 2022. Il a souligné plusieurs avancées majeures, notamment des réformes législatives et réglementaires rapides, la création et la mise en œuvre d’une stratégie nationale globale, une coopération renforcée tant au niveau national qu’international, la création de nouvelles autorités telles que l’AMSF (Autorité de Surveillance Financière de Monaco) et le Service de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués, et une augmentation des enquêtes en matière de blanchiment de capitaux en phase avec le profil de risque de Monaco et les améliorations de la transparence financière.
Ces avancées soulignent la priorité nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes, traduisant l’engagement commun des autorités monégasques à protéger l’intégrité du système économique et financier de la Principauté, conformément aux directives constamment mises en avant par S.A.S. le Prince Albert depuis Son avènement en 2005.
Au cours de la session, le comité a approuvé à l’unanimité le mandat du nouveau Secrétariat permanent, qui servira d’organe technique, administratif et opérationnel du comité. Cette unité interministérielle est chargée de coordonner la mise en œuvre de la Stratégie nationale, d’assurer la collaboration intersectorielle et de suivre les progrès.
Le ministre Guillaume a également rappelé aux participants les exigences énoncées dans le plan d’action du Groupe d’action financière (GAFI), en insistant sur le délai de 18 mois pour atteindre les objectifs fixés. Il a appelé à un engagement et un dévouement continus de la part de tous les acteurs exécutifs concernés.