Le milliardaire Exodus accélère alors que les changements fiscaux britanniques poussent les élites vers Monaco

Comme nous l’avons signalé plus tôt dans la semaine, une nouvelle vague de départs de haut niveau du Royaume-Uni souligne les conséquences croissantes de la répression fiscale de son gouvernement contre les résidents non domiciliés…

Parmi les derniers à déménager figurent Ian et Richard Livingstone, frères milliardaires derrière un vaste empire immobilier de 9 milliards de livres sterling, et Richard Gnodde, un banquier d’investissement principal et vice-président de Goldman Sachs, qui aurait déménagé à Milan.

Les Livingstone Brothers, connus pour leurs avoirs immobiliers mondiaux, y compris l’hôtel Fairmont Monte Carlo et les investissements de haut niveau dans les jeux en ligne, ont transféré leur résidence à Monaco entre fin mars et début avril. Le timing coïncide avec l’introduction de la réformes radicale des chancelières Rachel Reeves au régime fiscal non-dom, qui oblige désormais tous les résidents britanniques à payer des impôts sur leurs revenus et leurs gains mondiaux, mettant fin à une disposition séculaire qui avait attiré la richesse internationale en Grande-Bretagne.

Pendant ce temps, la décision de Gnodde marque la première sortie confirmée d’une figure senior du secteur bancaire d’élite de la ville de Londres. Des sources proches du banquier ont cité des modifications des règles non domestiques et de la fiscalité de confiance étrangère en tant que motivations clés de sa réinstallation. Bien qu’il maintienne une présence à Londres, sa nouvelle base à Milan s’aligne sur l’accent mis par Goldman Sachs sur la croissance européenne.

Les départs interviennent au milieu des préoccupations plus larges que le changement de politique budgétaire du Royaume-Uni provoque un exode de la richesse mobile. Rien qu’en 2024, plus de 10 000 millionnaires ont quitté la Grande-Bretagne, selon les données de New World Wealth et Henley & Partners – une augmentation de 157% par rapport à l’année précédente.

Monaco, avec ses régimes fiscaux favorables, émerge comme une destination clé. Il n’offre aucun revenu ni impôt sur les gains en capital et généreux exonérations de succession. L’Italie, en revanche, attire des personnes à forte valeur à forte valeur ayant une taxe annuelle stable sur les revenus étrangers, introduite en 2017.

La sortie de Livingstones est particulièrement importante car elle signale que les milliardaires nés au Royaume-Uni, et pas seulement les non-domaines étrangers, repensent leur avenir à long terme en Grande-Bretagne. Les frères, qui ont construit leur empire à partir d’une propriété commerciale en détresse dans les années 1980, supervisent désormais un vaste portefeuille couvrant des hôtels, des bureaux, des cinémas et des stations de luxe.

Alors que le gouvernement britannique fait face à des pressions pour brancher un déficit de financement public de 22 milliards de livres sterling, les critiques soutiennent que le coût pourrait être la perte des individus mêmes et l’investissement que la Grande-Bretagne cherche depuis longtemps à conserver. Avec plus de départs d’élite probablement, l’impact à long terme de ces réformes budgétaires reste incertain.