L’alcool au volant et la drogue occupent les tribunaux

Arrêté par la police après une rencontre ivre avec une barrière de stationnement

À la fin de l’été, un ingénieur sud-américain en vacances, savourant l’ambiance du quartier du Portier et ayant trop bu, se heurte à un obstacle inattendu. Sa sérénité a été brusquement interrompue lorsqu’il a percuté de force une barrière de stationnement. Les forces de l’ordre stationnées près d’une boîte de nuit voisine ont découvert des signes révélateurs d’ébriété : un comportement flou, une disposition paresseuse et un arôme persistant d’alcool. Un alcootest a enregistré une lecture élevée, confirmant l’ivresse.

Il pouvait s’estimer chanceux de ne pas être poursuivi pour acte de vandalisme sur la barrière de stationnement, mais il n’allait pas échapper à l’accusation de conduite en état d’ébriété.

L’inévitable jugement de culpabilité, compte tenu de l’évidence des preuves, s’est traduit par une amende de 800 euros et une interdiction de circuler pendant quatre mois en Principauté.

Ça ne paie pas de conduire ivre à Monaco. La police est prompte à agir et il en résulte inévitablement une amende élevée et, dans les cas extrêmes, l’incarcération.

Un toxicomane réformé ? Les faits ne parviennent pas à convaincre. La Cour adopte une vision sévère

Un bûcheron itinérant de 40 ans a été aperçu en train de parcourir les voies sinueuses d’une zone réglementée à califourchon sur un scooter. Il ne s’attendait pas à une rencontre avec la police et à être arrêté avec plus de 3 grammes de cannabis. Apparemment destiné à un usage personnel pour nourrir une habitude vieille de plus de 20 ans, il a affirmé qu’il souhaitait se réformer après son incarcération et se réintégrer dans la société. On pouvait voir dans leur jugement que la Cour était loin d’être convaincue. L’accusé avait un épais dossier en France avec des incidents de conduite sous l’influence de drogues ou d’alcool, de conduite sans assurance et d’autres délits. Le parquet réclamait dans un premier temps une amende de 750 euros et la confiscation de la contrebande. Finalement, le tribunal, sentant peut-être un manque de sincérité, a augmenté l’amende à 800 euros.

Les tribunaux de Monaco cherchent constamment à s’assurer que les délinquants toxicomanes n’échappent pas à la justice. Ils soutiennent la réadaptation et la réintégration dans la société, mais la contrepartie est que l’accusé fasse preuve de remords et fasse une tentative sincère de se réformer. Le prévenu n’a pas réussi à présenter des arguments convaincants.