La nouvelle saison des enchères approche

Il y a au moins une chose dans la vie de chacun à laquelle il est insensible au prix. L’insensibilité au prix est un concept économique suggérant que le prix n’affecte pas les ventes d’un bien. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ce phénomène, mais l’une d’elles n’est pas mise en évidence par la « science lugubre » — parce qu’elle est purement irrationnelle et donc hors de son champ d’application — est que tout le monde désire quelque chose sans se soucier de son prix. Ils se demandent seulement s’ils possèdent les moyens de l’obtenir. Le prix devient simplement un obstacle plutôt qu’un reflet de la valeur.

Nous avons tous une soif irrationnelle d’un objet physique – qu’il s’agisse d’un yacht, d’une veste « Vacuna », d’une bouteille de Claret des années 1700 ou d’un tableau de Van Gogh. Pour les moins riches, il peut s’agir d’un sac à main ou d’un coupé « gonflé ». Mais de la naissance à la mort, tout le monde a au moins un article qu’il achèterait sans tenir compte de son prix s’il avait les fonds nécessaires pour payer le billet.

Le mois d’août représente un défi pour ceux qui sont particulièrement touchés par l’insensibilité aux prix, car ils constituent souvent le public dédié des maisons de ventes aux enchères – des plateformes présentant les articles les plus convoités où les insensibles aux prix se rassemblent pour assurer le summum de leurs obsessions. Ces objets couvrent diverses catégories, notamment les bijoux, l’art, le vin, les voitures, les meubles, les souvenirs, les antiquités, les montres, les pièces de monnaie, les timbres, le whisky, les sacs à main et même, de nos jours, les chaussures de course usées.

L’été, les maisons de ventes s’endorment pour reprendre leur activité en septembre, au grand plaisir des collectionneurs passionnés. Alors que la saison commence au HVMC, elle annonce une vente d’art africain suivie d’une vente aux enchères de tableaux intitulée Lumières du Midi.

Alors que de nombreuses maisons de vente aux enchères n’ont pas encore mis à jour leurs prochains événements en ligne, MDC Monaco, s’adressant aux amateurs de numismatique, présente en avant-première ses ventes d’octobre pour ceux irrésistiblement attirés par l’or et l’argent anciens.

Les géants mondiaux des enchères comme Sotheby’s, Christie’s et Bonhams se préparent déjà pour l’automne. S’ils disposent de salles de vente aux enchères dans le monde entier, de New York à Hong Kong, ils ouvriront bientôt leurs portes à leur clientèle monégasque, en proposant en avant-première des pièces exquises mises aux enchères ailleurs dans les mois à venir.

Ensuite, il y a le plaisir des enchères en ligne modernes où vous pouvez enchérir depuis votre penthouse sans lever le petit doigt, comme le fera une petite presse pour mettre la main sur cet impressionniste ou ce cas de RDC. Vous pourriez alors vous redresser un peu lorsque le commissaire-priseur déclare : « L’enchère est avec vous, Monaco ». En espérant que cela n’invitera pas des concurrents susceptibles d’augmenter le prix de quelques centaines de milliers de dollars, vous pourriez penser : « Gardons cela silencieux ».

À mesure que l’été se dissipe et que la chaleur s’apaise, une vague d’enchères émergera, culminant dans un crescendo festif. Les insensibles aux prix peuvent se charger de cadeaux de Noël ou de surprises pour leurs proches. Qu’il s’agisse d’un Cryptopunk pour les connaisseurs de la crypto, d’une Bugatti rare, d’une montre unique en son genre ou d’un Monet, le monde des ventes aux enchères est prêt à sortir de sa pause estivale et à présenter les trophées les plus fabuleux et Monaco reste un aimant. pour ceux pour qui le prix n’est pas un obstacle lorsqu’ils recherchent l’article parfait.

Lagonda Continental Tourer à châssis bas de 2 litres de 1932 proposée à la vente de Beaulieu le 2 septembre. Estimation 75 000 £ – 90 000 £.