Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a récemment fait allusion à d’éventuels changements majeurs dans le calendrier de la F1 qui pourraient affecter le Grand Prix de Monaco, l’une des courses les plus historiques et emblématiques de ce sport.
Les contrats pour des sites européens comme Monaco, Spa, Monza, Imola et Zandvoort expirant en 2025, Domenicali a suggéré qu’une approche de rotation pourrait être mise en œuvre, où ces pistes traditionnelles alterneraient les tâches d’accueil tous les deux ans.
Ce changement possible est motivé par une demande mondiale croissante, en particulier en provenance de nouveaux marchés aux États-Unis et au Moyen-Orient, avec l’ajout récent de courses à Las Vegas, Djeddah et Miami, entre autres. Domenicali a souligné l’importance d’équilibrer la tradition avec les opportunités économiques et d’élargir l’attrait mondial de la Formule 1.
L’Europe accueille actuellement dix épreuves de Grand Prix, mais l’inclusion potentielle de nouveaux sites, comme Madrid à partir de 2026, a soumis le statut annuel des courses de Monaco à un examen. Alors que le calendrier de la F1 atteint un nombre record de 24 courses, Liberty Media, propriétaire du sport, se concentre sur une stratégie qui garantit à la fois la croissance économique et la diversité géographique.
Même si un calendrier tournant pourrait signifier moins de courses en Europe, cela garantirait également la présence de ces circuits classiques, quoique par intermittence, préservant ainsi leur héritage dans un monde de la F1 en constante expansion.