Le Fairmont Monte Carlo a fait un bond audacieux dans l’avenir de l’énergie propre en branchant sa station de pompage d’eau de mer améliorée dans le réseau thalassothermal en expansion de Monaco. Géré par Seawergie, une filiale de SMEG, la connexion transforme l’hôtel de luxe en un nœud critique dans la poussée de la Principauté pour l’énergie renouvelable sans carbone. Une dizaine de bâtiments supplémentaires pourront bientôt s’appuyer sur la température régulière de la mer pour chauffer et refroidir leurs intérieurs, marquant un pas en avant majeur dans les ambitions environnementales de Monaco.
Profondément sous le glamour du hall du Fairmont se trouve un système industriel qui récolte l’énergie thermique naturelle de la Méditerranée depuis 1975. En attirant l’eau de mer de la profondeur de 5 à 10 mètres – où la température plane de manière fiable autour de 15 ° C – le système utilise une pompe de chaleur submergée et électriquement alimentée pour transférer cette énergie thermique dans le réchauffement de l’hôtel, la climatisation et la climatisation et les systèmes chauds. C’est l’ingénierie discrète avec des résultats haut de gamme.
L’année dernière, le Fairmont a accepté de partager cette ressource avec Seawergie, transformant efficacement son sous-sol en un centre d’énergie communautaire. Monaco a longtemps été en avance sur la courbe sur la technologie thalassotherme – installant sa première pompe à chaleur d’eau de mer en 1963 au Stade Nautique Rainier III. Le réseau a depuis grandi le district par district, Larvotto et La Condamine déjà partiellement connectés. L’intégration de Fairmont permet une nouvelle boucle énergétique qui s’étendra dans le nord de La Condamine et dans le district de Costa.
SMEG prévoit d’abord de prioriser les bâtiments les plus polluants. Le Schuylkill, actuellement en rénovation, est parmi les premiers en ligne à échanger son ancien système au feu d’huile contre une pompe à chaleur élégante et en réseau. Selon Astrid Siohan, directeur des réseaux de chauffage et de refroidissement de SMEG, les prix ont été conçus pour correspondre aux systèmes de gaz ou de pétrole conventionnels, ce qui signifie que les propriétaires de bâtiments peuvent réduire les émissions sans couper les coins.
Pour répondre à la demande accrue, le système thermique d’origine du Fairmont a reçu une mise à niveau importante. La capacité de pompage a triplé de 500 à 1 500 mètres cubes par heure, et un réservoir d’eau chaude primaire de 5 000 litres a été installé pour maximiser l’efficacité énergétique. Le système, une fois proche de l’obsolescence, a été modernisé avec plus de travail prévu pour 2025, en particulier dans le département d’hydraulique.
Le gain environnemental est tout sauf modeste. La connexion devrait empêcher la libération de près de 2 000 tonnes de co₂ par an, soit environ 3% des émissions totales de Monaco. Le directeur général de Fairmont, Alexandre Ariel, a qualifié l’initiative un point de fierté, tandis que le meilleur laiton de Smeg, Thomas Battaglione, a souligné son rôle en atteignant l’objectif de Monaco de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 et de frapper la neutralité en carbone complète d’ici 2050.