par Ricky Franklin
Les contribuables français sont soumis à des changements majeurs du code des impôts pour l’année 2024 à venir. Cette nouvelle intervient après que le gouvernement français a annoncé de nouveaux taux d’impôt sur le revenu, marquant une rupture avec le cadre budgétaire actuel et ouvrant la voie à des changements en matière de responsabilité budgétaire.
Les statistiques 2022 publiées par l’Observatoire Statistique de l’Emploi de Monaco dressent un bon portrait de l’importance des travailleurs français dans le secteur privé monégasque. Plus de 44 000 salariés français travaillent dans le secteur des entreprises. Par ailleurs, l’arrivée de plus de 2 000 nouveaux salariés témoigne de la poursuite du développement de l’emploi en Principauté.
Ci-dessous sont mentionnées les nouvelles tranches d’imposition annoncées par le gouvernement français :
• 0% : pour les revenus annuels 2023 jusqu’à 11 294 € ;
• 11 % : entre 11 295 € et 28 797 € de revenu annuel ;
• 30 % : entre 28 798 € et 82 341 € de revenu annuel ;
• 41 % : entre 82 431 € et 177 106 € de revenus annuels ;
• 45% : revenu annuel supérieur à 177 106 €
L’ancien inspecteur des impôts et avocat David Haikel dénonce l’absurdité de la législation fiscale monégasque pour les citoyens français. Seuls ceux qui justifient d’une résidence de cinq ans à Monaco depuis le 31 octobre 1962 peuvent bénéficier du privilège fiscal présidentiel.
Pour rappel, Monaco possède une particularité unique qui fait sa valeur sur la scène financière mondiale : son autonomie « douce ». Ce système, incarné dans un décret du prince Charles III en 1869, n’imposait pas d’impôt sur le revenu. Il convient toutefois de noter que seuls les impôts directs imposés par le président affectent les bénéfices des entreprises et du commerce. Il est important de noter que Monaco est également libéré du fardeau des impôts sur la fortune, sur la propriété ou sur les taxes municipales, ce qui conforte sa position de destination unique pour ceux qui recherchent un environnement fiscal avantageux.
La réforme fiscale des travailleurs français à Monaco constitue un tournant dans les conventions historiques puisque l’inflation a été prise en compte, l’actualité et les évolutions en cours en matière de gestion financière. À l’aube de 2024, les nouvelles règles marquent la première d’une série de négociations financières qui détermineront le sort financier des résidents français.