L’Union européenne a fixé une date à 2024 à partir de laquelle les titulaires d’un passeport britannique sans droit de séjour en Europe devront fournir un scanner facial et des empreintes digitales pour pouvoir y accéder.
Cette mesure importante pour l’Europe, qui tente de contrôler de manière réaliste et efficace ses frontières, sauf dans le cas de la migration illégale de l’Afrique du Nord vers certaines parties de l’Espagne et de la Méditerranée, principalement vers l’Italie, entrera en vigueur le 6 octobre.
Le choix de cette date semble avoir été fait dans le contexte des Jeux olympiques de Paris, qui doivent avoir lieu en juillet 2024, et du ralentissement automnal des vacances « escapades » au départ du Royaume-Uni.
Des perturbations, des retards et un désarroi semblent assurés, avec d’importants goulots d’étranglement au terminal du tunnel sous la Manche dans le Kent et au port de Douvres. On estime que le temps moyen nécessaire pour traiter une famille de cinq personnes sera d’au moins 10 minutes, alors qu’à l’heure actuelle, le temps nécessaire aux agents frontaliers français pour vérifier les passeports par inspection visuelle se situe entre 45 et 90 secondes.
Les visiteurs britanniques en Europe sont autorisés à rester 90 jours sur 180.
On s’attend à une vague d’indignation du public au Royaume-Uni face à cette conséquence involontaire du Brexit.
