Claude Palmero a subi une deuxième défaite à la Cour européenne des droits de l’homme

Claude Palmero, l’ancienne administratrice des actifs de la famille princière, a subi une deuxième défaite consécutive à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), approfondissant l’impasse juridique entourant son licenciement du palais du prince en juin 2023…

Mercredi, la CEDH a statué que son dernier appel, qui a contesté ce qu’il a décrit comme le «pouvoir discrétionnaire du prince» en nommant les juges de la Cour constitutionnelle de Monaco – en le faisant violer le principe de séparation des pouvoirs.

Dix jours plus tôt, le tribunal de Strasbourg avait déjà rejeté un appel distinct de Palmero concernant le refus de la Cour suprême de Monaco de disqualifier deux de ses propres membres. Un seul appel de Palmero reste maintenant en instance au niveau européen, concernant si la Cour suprême aurait dû statuer sur la légalité de son licenciement – un déménagement considéré comme en dehors de sa juridiction en février.

Le cas de Palmero a déclenché un débat juridique et politique intense. La Cour suprême a confirmé que la décision du prince de révoquer Palmero n’était pas judicillement révisable, la décrivant comme un «acte de gouvernement» résultant d’une perte de confiance, pas d’un acte punitif. En tant que tel, aucune compensation n’a été accordée et Palmiro a été condamné à couvrir les frais juridiques.

Son équipe juridique, dirigée par Stéphane Bonichot et Pierre-Olivier Sur, a dénoncé les décisions comme preuve d’un pouvoir judiciaire trop déférentiel à la monarchie de Monaco, citant l’article 88 de la Constitution, qui constitue la justice dans le prince. Ils soutiennent que les droits fondamentaux de Palmero ont été refusés et promettent de continuer à contester ce qu’ils appellent un système «biaisé».

Pendant ce temps, les représentants légaux du palais soutiennent que les décisions reflètent l’état de droit de Monaco, où les tribunaux restent indépendants et les pouvoirs constitutionnels du prince sont clairement définis.

Pour l’instant, le tableau de bord légal se lit comme suit: Monaco 2 – Palmiro 0.

Photo de Hassan Anayi