Plusieurs cas de virus du Nil occidental ont été détectés dans les Alpes-Maritimes depuis le début de la saison estivale, selon l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca). Deux ont été retrouvés dans les Bouches-du-Rhône, un dans le Var et trois dans les Alpes-Maritimes.
« Les deux personnes de la ville d’Antibes se situent dans une zone géographique proche où une circulation active du virus est suspectée », a précisé l’ARS. Cette maladie virale est principalement transmise par les moustiques, eux-mêmes infectés par contact avec des oiseaux infectés.
Ainsi, des actions de lutte contre les moustiques ont été mises en œuvre au cours de l’été, complétées par une information des médecins de la zone ainsi qu’une campagne de communication ciblée pour sensibiliser la population aux mesures de protection contre les piqûres de moustiques et aux symptômes pouvant nécessiter une attention médicale, notamment les maux de tête et la fièvre. , Le Figaro signalé.
Les principaux signes évocateurs d’une infection par le Nil occidental sont l’apparition d’une fièvre soudaine accompagnée de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un gonflement des glandes du cou, d’une éruption cutanée ou encore de troubles du comportement. ou des remarques incohérentes. Cependant, dans la plupart des cas, l’infection reste asymptomatique.
La réaction des autorités a été de tenter d’éradiquer les concentrations de moustique tigre, tout en alertant les établissements de santé pour identifier et dépister tout cas suspect.
Pendant ce temps, à Paris, les autorités sanitaires de Paris ont fumigé pour la première fois des zones de la capitale française pour tuer les moustiques tigres porteurs de maladies dont la progression rapide à travers l’Europe du Nord aurait été accélérée par le changement climatique, a indiqué le ministère britannique de la Santé. Gardien rapports.
Les routes ont été fermées et les gens ont été invités à rester chez eux dans le sud-est de Paris aux premières heures de jeudi alors que les entreprises de lutte antiparasitaire pulvérisaient de l’insecticide sur les arbres, les espaces verts et autres zones de reproduction des moustiques.
De telles scènes se produisent régulièrement dans les villes tropicales et deviennent de plus en plus courantes en Europe à mesure que le moustique tigre, qui peut transporter les virus de la dengue, du chikungunya et du Zika, se propage depuis son Asie du Sud-Est natale.
Après avoir été repéré pour la première fois en France en 2004, il est désormais présent dans 71 des 96 départements de la métropole, même dans les zones proches des côtes nord de la Manche, selon les données du ministère de la Santé.