Le dimanche 9 février, le ténor Franco-Siss de renommée internationale Benjamin Bernheim a honoré la scène de la Salle Garnier à Monte-Carlo pour un récital intime qui a laissé une impression durable…
Connu pour son montée fulgurante dans le monde de l’opéra, Bernheim a joué dans certains des opéra les plus prestigieux, et son retour à Monaco a rencontré un grand enthousiasme du public et des critiques.
Accompagné du pianiste Carrie-Ann Matheson, Bernheim a livré un programme étonnant qui présentait à la fois ses prouesses vocales et sa sensibilité interprétative profonde. Son répertoire a duré des mélodies françaises par Gounod et Chausson, des airs d’opéra de Puccini et du Duparc, ainsi que des chansons de Jacques Brel et Joseph Kosma. Cette sélection diversifiée a souligné sa capacité à mélanger la précision technique avec une expression émotionnelle profonde, captivant le public dans chaque pièce.
« La magie d’un récital est l’intimité qu’elle crée entre l’artiste et le public », a expliqué Bernheim après la performance. « Sans la présence d’un orchestre, vous ressentez chaque souffle, chaque émotion et vous partagez une connexion unique avec les auditeurs. » Le cadre intime de la Salle Garnier, avec sa riche acoustique et sa grande ambiance à l’échelle humaine, n’a fait qu’améliorer l’expérience.
Tout au long du récital, Bernheim a démontré son approche de narration signature, traitant chaque chanson comme un récit qui se déroule à travers la musique. « Avant que ce soit la musique, une chanson est un texte, une histoire qui doit être racontée », a-t-il expliqué, soulignant son attention méticuleuse à la signification lyrique et à des nuances dramatiques.
Sa performance a rencontré des applaudissements retentissants, confirmant sa place parmi les plus beaux ténors de sa génération. Les amateurs d’opéra de Monaco peuvent attendre avec impatience des performances plus exceptionnelles à l’Opéra de Monte-Carlo, y compris la prochaine production de Lohengrin de Richard Wagner le 19 février.