« C’est toujours un plaisir pour moi d’être à Monaco. La plupart des Monégasques me disent toujours qu’ils reconnaissent immédiatement la Princesse Grace lorsqu’ils voient ma statue d’elle à l’hôpital. Cela me rend toujours heureux quand ils me disent ça. La sculptrice néerlandaise Daphné du Barry parle avec le sourire aux lèvres. Elle est l’une des principales attractions du Salon d’Art et de Luxe, qui se tient jusqu’à samedi à l’Hôtel Métropole de Monte-Carlo. Onze stands ont été répartis sur deux salles de ce salon, alliant savoir-faire extraordinaire à l’art, au luxe et au style de vie. C’est la première fois que ce salon se tient à Monaco sous le haut patronage de SAS le Prince Albert.
L’événement de trois jours a été ouvert jeudi par une merveilleuse prestation de la chanteuse d’opéra Elim van Delft et un mot de remerciement de SAR la Princesse Margarita de Bourbon de Parme, qui attire beaucoup d’attention au salon avec ses bijoux qu’elle a elle-même conçus. Il y a quelques artistes néerlandais, comme les sculpteurs Daphné du Barry, Sonja Vishnudart et Sanne Bernhart, mais il y a aussi un stand des joailliers classiques Spadafora et de la célèbre porcelaine bleue de Delft de Royal Blue Collection, entre autres. Il y aura également un stand de l’Atelier Iddi, qui sait restaurer des peintures de manière experte.
«C’est une belle collection de chefs-d’œuvre et d’artisanat de haute qualité sur quelques mètres carrés», explique l’organisatrice néerlandaise Annette Wijdom lors d’une visite. « C’est la première fois que nous organisons un tel salon à Monaco. Aux Pays-Bas, nous organisons un événement annuel comme celui-ci et nous espérons organiser désormais un salon similaire à Monaco chaque année. C’est un merveilleux début. L’Hôtel Métropole constitue un magnifique cadre pour ce départ, où tous les visiteurs peuvent en avoir pour leur argent.
Les Monégasques et les résidents de Monaco reconnaîtront particulièrement Lady Fortuna, grâce à la statue devant laquelle ils passent à l’entrée du Casino. Deux exemplaires originaux de cette statue sont visibles sur le stand Daphné du Barry, ainsi qu’un petit exemplaire de la statue de la Princesse Grace, qui se dresse devant l’hôpital et qui porte son nom. Les sculptures des danseuses de tango de Sonja Vishnudart (si passionnément entrelacées) et L’Eve de Sanne Bernhart (un corps féminin constitué de feuilles) méritent certainement une attention particulière. Ce salon offre une belle occasion de s’inspirer des cadeaux pour les mois de fêtes à venir tout en dégustant une coupe de champagne. L’entrée est gratuite.
Image de couverture : Tangodanseurs de Sonja Vishnudart
