Au terme d’une séance de tirs au but apparemment interminable remportée par le neuvième tireur, les Rouge et Blanc se sont qualifiés pour les 16es de finale de Coupe de France au Stade Bollaert (2-2 5-6 aux penaltys).
L’AS Monaco poursuivra son parcours en Coupe de France. Face au Racing Club de Lens en huitièmes de finale, le Rouges et Blancs a fini par gagner via une séance de tirs au but. Rapidement menés 2-0, ils ont ensuite été recollés avant de s’imposer sur le neuvième penalty tiré, par Soungoutou Magassa, et disputeront les 16es de finale de la compétition.
Le contexte
Plus de deux semaines après une victoire à Toulouse, l’AS Monaco retrouve les terrains pour le premier match de 2024. Rouges et Blancs se déplace au Stade Bollaert pour les 16èmes de finale de Coupe de France dans un match qui s’annonce prometteur. Si l’adversité était présente, ils pourraient s’appuyer sur un historique favorable (quatre qualifications en autant de confrontations) pour faire pencher la balance en leur faveur.
La formation de départ
Pour ce premier match de Coupe, Adi Hütter a dû gérer l’absence de joueurs à la CAN, une suspension et des blessures. Il a conservé le même 3-4-1-2 qu’il avait joué face au TFC, avec une première titularisation de Radoslaw Majecki dans les buts, ainsi que de Thilo Kehrer et Kassoum Ouattara. Le duo Ben Yedder-Balogun était en tête, soutenu par Maghnes Akliouche.
Le scénario
Devant un public à nouveau bien rempli de 700 supporters monégasques, l’AS Monaco n’a pas de temps à perdre et trouve le chemin des filets dès 33 secondes seulement. Grâce à une reprise dans la surface adverse, Wissam Ben Yedder a devancé au premier poteau Brice Samba, certes surpris par la finition rapide du ballon. Rouges et Blancs capitaine (1′).
Ouattara, une première titularisation (et passe décisive !)
Il s’agissait de son neuvième but lors de ses neuf derniers matches avec le club de la Principauté dans la compétition. A l’affût de la moindre perte de balle de la part de Lens, les hommes d’Adi Hütter dominent le début de match et Folarin Balogun va échouer face au gardien adverse (13e).
Puis, suite à un superbe jeu collectif, Youssouf Fofana trouve Kassoum Ouattara sur la gauche, qui adresse une belle passe au second poteau pour Maghnes Akliouche. Seul au but, le milieu formé à l’Académie n’a alors plus qu’à taper le ballon au fond des filets. Une première titularisation et déjà une première passe décisive pour l’ancien joueur d’Amiens !
La lentille réduit le plomb
Après ce deuxième but, le Sang et Or riposté. Elye Wahi rate d’abord une volée des six mètres (34e), avant que le centre de Frankowki ne soit repoussé en corner par Radoslaw Majecki (35e). Le gardien polonais n’a ensuite pas eu de chance lorsque le tir de Faitout Maouassa a été légèrement dévié par Guillermo Maripán (43e) dans la lucarne.
Il se montre ensuite vigilant sur une frappe lointaine de Facundo Medina en déviant (44e). Le match redevient ensuite plus animé et Wahi tombe dans la surface après un léger contact avec Thilo Kehrer dans le temps additionnel. Ce fut heureusement insuffisant pour M. Dechépy qui ne siffla pas de penalty pour Lens (45+2′). C’est une décision qui a rendu Franck Haise fou de rage, et il a été expulsé par l’arbitre.
Un Racing entreprenant égalise
Lens continue de pousser mais doit attendre presque l’heure de jeu pour se montrer dangereux par Elye Wahi dont la frappe passe légèrement à côté (57e), tandis que le tir de Faitout Maouassa est repoussé par Radoslaw Majecki (59e). Les hôtes finiraient par égaliser grâce à Florian Sotoca qui plaçait un ballon entre les jambes du gardien monégasque (62e). Pour tenter de stopper l’opposition, Adi Hütter faisait intervenir Myron Boadu et Edan Diop (68e).
Les deux équipes se répondent
Le Racing se créait cependant une autre opportunité grâce à Sishuba, forçant « Radeck » à effectuer un autre arrêt (75′). De son côté, l’attaquant néerlandais de l’AS Monaco voit sa frappe du pied droit bloquée par un défenseur (76e). Les deux équipes se répondaient et c’était au tour de Frankowski de se créer une occasion mais sa tête ne cadrait pas (83e).
Puis la tentative de Denis Zakaria est également déviée avant que le match ne prenne une nouvelle tournure lorsque, suite à une confusion dans la surface monégasque, le ballon flirte avec le poteau (86e). Peu de temps après, Wissam Ben Yedder croyait pouvoir redonner l’avantage à son équipe mais Brice Samba redescendait bien au premier poteau (87e).
Une fusillade folle et une victoire monégasque
Malgré toutes ces occasions de part et d’autre, les deux équipes ne parviennent pas à faire la différence et c’est donc aux tirs au but que le match se déciderait. Le match était fou, et la fusillade le serait aussi grâce à des gardiens décisifs (trois tirs manqués sur cinq des deux côtés).
Et c’est finalement après la neuvième tentative que l’issue sera décidée. Adrien Thomasson a été repoussé par Radoslaw Majecki, tandis que Soungoutou Magassa a envoyé le ballon dans la lucarne devant Samba (5-6). C’était un joli moment de revanche pour un joueur qui avait raté son penalty contre Rodez l’an dernier.
Monaco accède aux huitièmes de finale
L’AS Monaco accède donc aux 16es de finale en battant le Racing au terme d’une séance de tirs au but apparemment interminable et confirme son statut d’ennemi juré de la compétition (cinq victoires sur cinq). Ils seront ensuite en action dans cette compétition le week-end des 20 et 21 janvier — le tirage au sort aura lieu demain soir. Mais avant de disputer le deuxième tour, ils auront un match à négocier en championnat avec la réception de Reims au Stade Louis-II, samedi prochain à 17 heures. Daghé Munegu !
Source : www.asmonaco.com