Perdre la graisse abdominale : l’erreur courante identifiée par un chirurgien bariatrique

L’envie de retrouver un ventre plat et tonique n’est pas nouvelle, mais il existe une erreur fréquente que beaucoup commettent lorsqu’ils entreprennent ce type de démarche minceur. Cette erreur ? Se concentrer uniquement sur la graisse visible, sans tenir compte de la complexité du processus.

Les deux types de graisses abdominales : sous-cutanée et viscérale

À partir de 40-50 ans, particulièrement chez les femmes, la prise de poids abdominale devient un phénomène courant, souvent exacerbé par les changements hormonaux liés à la péri-ménopause. Ce n’est pas un secret : l’âge et les fluctuations hormonales ont un impact direct sur la répartition des graisses. L’abdomen est l’une des zones les plus affectées, et deux types de graisses y peuvent s’accumuler : la graisse sous-cutanée et la graisse viscérale.

La graisse sous-cutanée, celle qui se trouve juste sous la peau, est souvent perçue comme inesthétique, mais elle a relativement peu de conséquences sur la santé en comparaison avec la graisse viscérale. Cette dernière, en revanche, se situe autour des organes internes, comme le foie, et est beaucoup plus problématique. Une accumulation excessive de graisse viscérale peut en effet augmenter les risques de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiaques, et l’hypertension.

Pourquoi la graisse viscérale est plus difficile à éliminer

Le Dr. Matthew Davis, chirurgien bariatrique à la Wellness and Stress Clinic de Memphis, aux États-Unis, souligne une vérité simple mais essentielle : « La graisse viscérale est bien plus difficile à éliminer que la graisse sous-cutanée. » Si vous avez déjà essayé des régimes à la mode ou des méthodes rapides pour perdre du poids, vous avez sans doute remarqué que les résultats ne sont pas aussi significatifs au niveau du ventre, malgré des efforts soutenus. La graisse viscérale est bien plus tenace et ne disparaît pas facilement…